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| La Bataille des Ardennes : une action décisive... à 1 000 kms de l'Italie |
… Adlerhorst, Bad Nauheim, 8 janvier 1945
Débutons néanmoins cette année 1945 en nous transportant près d’un millier de kms plus au Nord, et plus précisément à l'Adlerhorst ("Nid d'aigle") (1) de Bad Nauheim, où Hitler, contraint par l’avancée inexorable de l’Armée rouge d’abandonner son célèbre Q.G. de campagne de Rastenburg (Prusse Orientale), a transféré son État-major le 11 décembre.
C’est là, dans ce vaste complexe d'abris bétonnés construits dans le plus grand secret près de Kransberg (Hesse) qu’il a personnellement supervisé le déroulement de l’Opération Wacht am Rhein ("Garde au Rhin"), autrement dit de cette Bataille des Ardennes qui constitue son ultime pari, et son ultime espoir d’arracher une paix séparée à l’Ouest.
Mais malgré des débuts prometteurs, la dite offensive s’est très rapidement enlisée, autant victime de la neige et du manque d’essence que de la résistance aussi opiniâtre qu’inattendue des troupes américaines (2).
Pendant trois semaines, le Führer, fidèle à ses habitudes, s’est néanmoins entêté, brûlant sans vergogne les dernières réserves d’hommes, de blindés et d’essence dont disposaient encore la Wehrmacht et la Waffen-SS sur le Front occidental.
Mais le 8 janvier, il faut bien se rendre à l’évidence : Bastogne, Strasbourg et, a fortiori, Anvers, ne tomberont pas, et aucun "ordre personnel du Führer", aucune "Volonté", ne triomphera de la simple et cruelle loi du nombre et de l’attrition...
(1) cet Adlerhorst de Kransberg ne doit pas être confondu avec le bien plus modeste, mais beaucoup plus connu, Kehlsteinhaus, cet autre 'nid d'aigle" bâti dans les Alpes bavaroises, à proximité immédiate du Berghof, résidence privée d'Hitler.
(2) Sur le sujet : Saviez-vous que… Nuts
Débutons néanmoins cette année 1945 en nous transportant près d’un millier de kms plus au Nord, et plus précisément à l'Adlerhorst ("Nid d'aigle") (1) de Bad Nauheim, où Hitler, contraint par l’avancée inexorable de l’Armée rouge d’abandonner son célèbre Q.G. de campagne de Rastenburg (Prusse Orientale), a transféré son État-major le 11 décembre.
C’est là, dans ce vaste complexe d'abris bétonnés construits dans le plus grand secret près de Kransberg (Hesse) qu’il a personnellement supervisé le déroulement de l’Opération Wacht am Rhein ("Garde au Rhin"), autrement dit de cette Bataille des Ardennes qui constitue son ultime pari, et son ultime espoir d’arracher une paix séparée à l’Ouest.
Mais malgré des débuts prometteurs, la dite offensive s’est très rapidement enlisée, autant victime de la neige et du manque d’essence que de la résistance aussi opiniâtre qu’inattendue des troupes américaines (2).
Pendant trois semaines, le Führer, fidèle à ses habitudes, s’est néanmoins entêté, brûlant sans vergogne les dernières réserves d’hommes, de blindés et d’essence dont disposaient encore la Wehrmacht et la Waffen-SS sur le Front occidental.
Mais le 8 janvier, il faut bien se rendre à l’évidence : Bastogne, Strasbourg et, a fortiori, Anvers, ne tomberont pas, et aucun "ordre personnel du Führer", aucune "Volonté", ne triomphera de la simple et cruelle loi du nombre et de l’attrition...
(1) cet Adlerhorst de Kransberg ne doit pas être confondu avec le bien plus modeste, mais beaucoup plus connu, Kehlsteinhaus, cet autre 'nid d'aigle" bâti dans les Alpes bavaroises, à proximité immédiate du Berghof, résidence privée d'Hitler.
(2) Sur le sujet : Saviez-vous que… Nuts
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