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Mussolini et Victor-Emmanuel III : 20 ans de complicité... |
… au Sud, et maintenant au Centre, de la Péninsule, le Royaume d’Italie a quant à lui l’avantage de jouer dans le camp des futurs vainqueurs, et aussi celui de pas connaître les affres de la rébellion armée et de la guerre civile, mais il n’en est pas moins également assis sur une poudrière.
Car tout comme celui de Mussolini, le gouvernement de Victor-Emmanuel III et d'Ivanoe Bonomi est tout sauf maître de son propre destin !
Au plan politique, ce sont en effet les Alliés qui dictent le tempo du pays et qui, économiquement parlant, le tiennent à bout de bras.
La misère, le chômage, la corruption, le marché noir et la prostitution règnent partout en maîtres et notamment à Naples, où la situation ne s’est que marginalement améliorée en un an, et chaque Italien en tient naturellement le gouvernement pour responsable.
Mais c’est sans conteste le Roi qui détient la palme de l’impopularité : après avoir nommé Mussolini à la tête de l’État suite à la Marche sur Rome de 1922, le monarque ne s’en est clairement distancé que vingt ans plus tard, autrement dit beaucoup trop tard pour prétendre à présent incarner une quelconque Vertu.
Pour ne rien arranger, le Roi s’est ensuite longuement - et très bruyamment - opposé à toute idée de déclarer la guerre à l’Allemagne, et plus encore à renoncer aux couronnes d’Éthiopie et d’Albanie,… conquises par ce même Mussolini.
En avril 1944, sous la pression des Italiens, mais aussi des Alliés eux-mêmes, Victor-Emmanuel III a néanmoins dû se résoudre à élever son fils, Umberto, au titre de Luogotenente Generale del Regno, ce qui pourrait se traduire par Régent, tout en se conservant la Couronne, mais rien ne dit que cette tentative désespérée pour sauver la monarchie résistera encore longtemps…
Car tout comme celui de Mussolini, le gouvernement de Victor-Emmanuel III et d'Ivanoe Bonomi est tout sauf maître de son propre destin !
Au plan politique, ce sont en effet les Alliés qui dictent le tempo du pays et qui, économiquement parlant, le tiennent à bout de bras.
La misère, le chômage, la corruption, le marché noir et la prostitution règnent partout en maîtres et notamment à Naples, où la situation ne s’est que marginalement améliorée en un an, et chaque Italien en tient naturellement le gouvernement pour responsable.
Mais c’est sans conteste le Roi qui détient la palme de l’impopularité : après avoir nommé Mussolini à la tête de l’État suite à la Marche sur Rome de 1922, le monarque ne s’en est clairement distancé que vingt ans plus tard, autrement dit beaucoup trop tard pour prétendre à présent incarner une quelconque Vertu.
Pour ne rien arranger, le Roi s’est ensuite longuement - et très bruyamment - opposé à toute idée de déclarer la guerre à l’Allemagne, et plus encore à renoncer aux couronnes d’Éthiopie et d’Albanie,… conquises par ce même Mussolini.
En avril 1944, sous la pression des Italiens, mais aussi des Alliés eux-mêmes, Victor-Emmanuel III a néanmoins dû se résoudre à élever son fils, Umberto, au titre de Luogotenente Generale del Regno, ce qui pourrait se traduire par Régent, tout en se conservant la Couronne, mais rien ne dit que cette tentative désespérée pour sauver la monarchie résistera encore longtemps…
1 commentaire:
Umberto...le "roi de mai"...tout un poème!
Son homosexualité -ou sa bisexualité car il a quand même engendré quatre bambini- était un thème de plaisanteries voilées dans toute l'italie et parmi les papiers de Mussolini saisis par les partisans lors de son arestation à Dongo , il y avait (selon Pierre Milza) un dossier de la police secrète concernant les penchants sexuels du futur roi d'Italie.
Pieux et discret (pour ne pas dire un brin falot) il était marié à une princesse belge très garçonne 1925 de caractère joyeux et expansif, qui, ô scandale fumait des cigarettes, ne détestait pas boire un verre ou deux et était quasiment agnostique...autre sujet de bien des cancans et de plaisanteries voilées.
Dans le contexte de l'époque la révélation de ce genre de moeurs était beaucoup plus infamante que de nos jours...de plus on ne l'a pas beaucoup vu à la tête des troupes italiennes (malgré quelques photos en uniforme d'opérette, étui de pistolet à la ceinture) et finalement , lorsque le peuple italien choisira par référendum entre République et Royauté c'est la république qui sortira des urnes (avec une courte majorité de 54%)
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