dimanche 15 mars 2020

6318 - un second bilan (2)

En noir, la ligne de Front au 25 aout; en rouge, la même au 31 décembre
… ayant enfin réussi à faire sauter le verrou de la Ligne Gustave, et à s’emparer de Rome dans la foulée, les Alliés ont alors pensé avoir accompli l’essentiel, et bon nombre d’entre eux, à commencer bien sûr par Winston Churchill (!), se sont même repris, comme l'année précédente, à rêver d’une fin de "Championnat" facile, suivie - et pourquoi pas - d’une extension du dit "Championnat" à l’Allemagne du Sud ou encore aux Balkans.

Hélas, et comme en 1943, la cruelle Réalité n’a pas tardé à se rappeler au bon souvenir de chacun, sous la forme de nouvelles lignes de défense allemandes, dont la prise n’a à chaque fois débouché que sur la découverte… de nouvelles lignes de défense simplement érigées quelques kilomètres plus loin !

A l’été, "l’équipe alliée" s’est finalement retrouvée devant la Ligne Gothique, tendue de part et d’autre de la Péninsule, quelque part entre Pise, à l’Est, et Pesaro, à l’Ouest.

Et parce qu’elle était au moins aussi redoutable que la Ligne Gustave, et parce qu’elle s’appuyait elle aussi sur un relief montagneux quasiment inaccessible aux blindés, cette Ligne Gothique s’est empressée de jouer les troubles-fêtes et de briser les derniers espoirs de cette "équipe alliée" qui, suite au départ de plusieurs de ses meilleurs joueurs vers la France, et en particulier des très efficaces troupes de montagne du CEF, ne disposaient plus des ressources nécessaires pour la conquérir rapidement.

Dès lors contrainte de louvoyer et d’imaginer des stratégies de contournement, "l’équipe alliée" a alors perdu énormément de temps et, comme en 1943, vu arriver les premières - et infernales - pluies de l’automne qui ont totalement détrempé le terrain et rendu la poursuite du match, et la victoire, impossibles…

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