lundi 16 mars 2020

6319 - un second bilan (3)

L'Artillerie, seul véritable atout des Alliés. Ici un M1 de 240mm
… à Cassino, à Rome, et finalement à Florence, "l’équipe alliée" a certes remporté d’appréciables succès mais, comme en 1943, son trop petit noyau de joueurs, et la trop faible qualité de son encadrement, ne lui ont  pas permis d’atteindre tous ses objectifs face à une "équipe d’Allemagne" pas mieux lotie au niveau des effectifs, mais globalement mieux dirigée et ayant de surcroît l’avantage de jouer en défensive et sur le terrain qui lui était le plus favorable.

Comme en 1943, la météo a également joué un rôle capital dans le déroulement des différents matchs du Championnat : ce n’est en effet qu’avec l’arrivée du printemps que l’Aviation alliée a été en mesure de s’exprimer, et que les blindés ont enfin pu se mettre en mouvement grâce à l’assèchement des sols.

Hélas, et comme en 1943, l’arrivée de l’automne, puis de l’hiver, a réduit ces deux avantages à néant, et condamné hommes et matériels à passer une année de plus en sol italien.

Parlant des hommes, si l’entrée en action des très efficaces troupes de montagne du Corps Expéditionnaire Français a permis de faire la différence et d’enfoncer définitivement la Ligne Gustave au mois de mai, leur disparition, ainsi que celle de trois divisions américaines, en juillet, a ensuite empêché les unités restantes d’en faire de même contre la Ligne Gothique, au mois d’aout.

A ce criant manque d’effectifs, déjà notable en 1943, s’est cependant ajoutée, à la fin de 1944, une grave pénurie de munitions, qui a forcé l’Artillerie, seul véritable atout des Alliés, à baisser le ton, et donc à réduire d’autant les ambitions du commandement...

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