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Le Mont Cassin : principale cible, et obstacle, de la première moitié de 1944 |
… alors que s’égrènent les dernières heures de décembre 1944, le temps est à présent venu de dresser le bilan de cette deuxième année de guerre en Italie.
A l’instar de celui de 1943, le "Championnat d'Italie" de 1944 a une nouvelle fois été source de frustrations pour l'équipe alliée qui, durant plusieurs mois, s'est cassée les dents contre la Ligne Gustave, et plus particulièrement contre le Mont Cassin, qui verrouillait la principale et à vrai dire la seule route d’accès menant à Rome.
En débarquant à Anzio, à la fin du mois de janvier, Américains et Britanniques ont bien tenté de prendre cette ligne à revers, mais le dit débarquement, mené avec insuffisamment de moyens et de détermination, n’a en définitive abouti qu’à la création d’un camp retranché de quelques dizaines de km2, où les troupes alliés ont eu toutes les peines du monde à se maintenir.
Vu l’échec, les attaques se sont alors succédées contre le Mont Cassin, mais malgré toutes les tentatives, et la destruction de l’Abbaye millénaire qui trônait sur son sommet, le dit Mont, défendu avec brio et acharnement par une division de parachutistes allemands, a résisté jusqu’au 19 mai, et n’a finalement cédé qu’en raison d’une offensive massive menée par les Alliés sur un Front très large, et grâce à l’appui des troupes de montagne du Corps Expéditionnaire Français, seule formation véritablement adaptée au relief italien.
Enfin contraints de retraiter, les Allemands l’ont néanmoins fait en bon ordre, c-à-d conformément à leur habitude, aidés en cela par la décision du général Clark de privilégier la conquête de Rome à l’encerclement des troupes ennemies, un choix assurément discutable et qui, du reste, fait encore débat aujourd’hui…
A l’instar de celui de 1943, le "Championnat d'Italie" de 1944 a une nouvelle fois été source de frustrations pour l'équipe alliée qui, durant plusieurs mois, s'est cassée les dents contre la Ligne Gustave, et plus particulièrement contre le Mont Cassin, qui verrouillait la principale et à vrai dire la seule route d’accès menant à Rome.
En débarquant à Anzio, à la fin du mois de janvier, Américains et Britanniques ont bien tenté de prendre cette ligne à revers, mais le dit débarquement, mené avec insuffisamment de moyens et de détermination, n’a en définitive abouti qu’à la création d’un camp retranché de quelques dizaines de km2, où les troupes alliés ont eu toutes les peines du monde à se maintenir.
Vu l’échec, les attaques se sont alors succédées contre le Mont Cassin, mais malgré toutes les tentatives, et la destruction de l’Abbaye millénaire qui trônait sur son sommet, le dit Mont, défendu avec brio et acharnement par une division de parachutistes allemands, a résisté jusqu’au 19 mai, et n’a finalement cédé qu’en raison d’une offensive massive menée par les Alliés sur un Front très large, et grâce à l’appui des troupes de montagne du Corps Expéditionnaire Français, seule formation véritablement adaptée au relief italien.
Enfin contraints de retraiter, les Allemands l’ont néanmoins fait en bon ordre, c-à-d conformément à leur habitude, aidés en cela par la décision du général Clark de privilégier la conquête de Rome à l’encerclement des troupes ennemies, un choix assurément discutable et qui, du reste, fait encore débat aujourd’hui…
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