Chars Panther, au Colisée, en septembre 1943 |
… pendant des mois, la lenteur de la progression alliée dans la Péninsule avait néanmoins permis de renvoyer toute décision sur le "problème romain" à plus tard, mais en janvier 1944, le débarquement du 6ème Corps américain à Anzio l’avait brutalement ramené sur le devant de la scène.
Le 4 février, Kesselring avait donc adressé un mémorandum au Grand-Quartier-Général, où il recommandait, en cas d’arrivée des troupes alliées, la destruction de tous les ponts enjambant le Tibre, de toutes les installations électriques à l’exception de celles alimentant la Cité du Vatican, de toutes les infrastructures ferroviaires, et de tous les bâtiments industriels situés à l’extérieur de la ville; les usines, manufactures ou ateliers situés à l’intérieur-même de Rome n’étant quant à eux détruits qu’à la condition que cette démolition puisse s’opérer sans dommage pour les bâtiments adjacents.
Si l’État-major avait accepté, Hitler avait néanmoins - et pour une fois - imposé un sérieux bémol,... puisqu’il avait expressément interdit la destruction des ponts en raison de leur considérable importance historique et artistique !
Le 11 mars, l’ambassadeur d’Allemagne auprès du Saint Siège avait réitéré les assurances de son gouvernement quant au sort du Vatican et des monuments historiques romains, tandis que, deux jours plus tard, la 14ème Armée avait quant à elle reçu pour instruction d’évacuer tout son personnel de la ville, à l’exception des troupes non-combattantes
A défaut de l’être de jure, Rome était donc devenue, dès la mi-mars 1944, une "ville ouverte" de facto..
Le 4 février, Kesselring avait donc adressé un mémorandum au Grand-Quartier-Général, où il recommandait, en cas d’arrivée des troupes alliées, la destruction de tous les ponts enjambant le Tibre, de toutes les installations électriques à l’exception de celles alimentant la Cité du Vatican, de toutes les infrastructures ferroviaires, et de tous les bâtiments industriels situés à l’extérieur de la ville; les usines, manufactures ou ateliers situés à l’intérieur-même de Rome n’étant quant à eux détruits qu’à la condition que cette démolition puisse s’opérer sans dommage pour les bâtiments adjacents.
Si l’État-major avait accepté, Hitler avait néanmoins - et pour une fois - imposé un sérieux bémol,... puisqu’il avait expressément interdit la destruction des ponts en raison de leur considérable importance historique et artistique !
Le 11 mars, l’ambassadeur d’Allemagne auprès du Saint Siège avait réitéré les assurances de son gouvernement quant au sort du Vatican et des monuments historiques romains, tandis que, deux jours plus tard, la 14ème Armée avait quant à elle reçu pour instruction d’évacuer tout son personnel de la ville, à l’exception des troupes non-combattantes
A défaut de l’être de jure, Rome était donc devenue, dès la mi-mars 1944, une "ville ouverte" de facto..
... du moins côté allemand car, chez les Alliés, la situation était beaucoup moins claire.
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