Tiger I devant le Vittoriano, Rome, février 1944 |
… dès l’arrivée des premières troupes alliés dans la Péninsule italienne, à la fin de l’été 1943, le "problème romain" n’avait cessé de préoccuper les État-majors, mais aussi les capitales des deux camps.
Car si Rome ne revêtait aucune importance particulière d’un point de vue militaire, il en allait tout autrement au niveau du symbole : la première conquête d’une capitale d’un État de l’Axe ne manquerait évidemment pas d’être abondamment exploitée par la Propagande alliée,… et d’alimenter le défaitisme de ceux qui, en Italie, en Allemagne ou au Japon, considéraient déjà la guerre comme perdue.
Du point de vue des Allemands, et d’Hitler - l’opinion des Italiens et de Mussolini ne comptant plus depuis longtemps - tout devait dès lors être mis en œuvre pour conserver la Ville éternelle dans leur giron aussi longtemps que possible, ce qui impliquait donc de se battre, et éventuellement de se battre rue par rue et maison par maison.
Mais d’un autre côté, une Rome réduite en cendres par des combats d’arrière-garde ne changerait rien au cours de la guerre,… tout profitant autant, et probablement même davantage, à la Propagande de ces mêmes Alliés !
En octobre 1943, l’idée de se battre à l’intérieur-même de la ville ayant été écartée, y compris par Hitler, le choix se limitait en pratique à deux options : résister en périphérie, en courant malgré tout le risque d’infliger de gros dégâts aux cœur historique ainsi qu'à des monuments connus dans le monde entier, ou, au contraire, et comme les Belges et Français l’avaient fait en 1940 pour leurs capitales respectives, déclarer Rome "ville ouverte" et s’en éloigner dès l’approche des premiers soldats anglo-américains…
Car si Rome ne revêtait aucune importance particulière d’un point de vue militaire, il en allait tout autrement au niveau du symbole : la première conquête d’une capitale d’un État de l’Axe ne manquerait évidemment pas d’être abondamment exploitée par la Propagande alliée,… et d’alimenter le défaitisme de ceux qui, en Italie, en Allemagne ou au Japon, considéraient déjà la guerre comme perdue.
Du point de vue des Allemands, et d’Hitler - l’opinion des Italiens et de Mussolini ne comptant plus depuis longtemps - tout devait dès lors être mis en œuvre pour conserver la Ville éternelle dans leur giron aussi longtemps que possible, ce qui impliquait donc de se battre, et éventuellement de se battre rue par rue et maison par maison.
Mais d’un autre côté, une Rome réduite en cendres par des combats d’arrière-garde ne changerait rien au cours de la guerre,… tout profitant autant, et probablement même davantage, à la Propagande de ces mêmes Alliés !
En octobre 1943, l’idée de se battre à l’intérieur-même de la ville ayant été écartée, y compris par Hitler, le choix se limitait en pratique à deux options : résister en périphérie, en courant malgré tout le risque d’infliger de gros dégâts aux cœur historique ainsi qu'à des monuments connus dans le monde entier, ou, au contraire, et comme les Belges et Français l’avaient fait en 1940 pour leurs capitales respectives, déclarer Rome "ville ouverte" et s’en éloigner dès l’approche des premiers soldats anglo-américains…
1 commentaire:
Le Vittoriano..tout un symbole: dédié à la victoire italienne de la 1° Guerre mondiale, où l'italie a laissé 700 000 hommes sur le carreau pour des gains territoriaux assez faibles (Tyrol du sud Frioul et Carniole, mais pas la Dalmatie) le Vittoriano est une pâtisserie architecturale aussi alalmbiquée que le sacré Coeur à Paris ou la basilique de Lisieux...et tout aussi brocardé par la population: Comme la colonnade ressemble un peu à la "corbeille" en demi cercle des vieilles machines à écrire les italiens l'ont baptisé "Monumento Olivetti" ou "Maccchina à Scrivere"....Bien qu'il n'ait pas été construit sous le régime fasciste, où Mussolini contractera des architectes plus modernistes (Le fondateur du Futurisme, Marinetti était unsympathisant fasciste de la première heure) ilsera abondamment utilisé comme lieu de cérémonies et défilés à la gloire du régime mussolinien.
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