Soldats américains progressant vers Itri, dans le cadre de l'Opération Diadem |
… l’un dans l’autre, l’ensemble de ces opérations de transferts et d’interdictions va cependant exiger plusieurs semaines d’efforts soutenus, en sorte qu’aucune nouvelle offensive terrestre ne sera possible avant la mi-mai, ce qui, au demeurant, représente plutôt un avantage puisque ce délai permettra au terrain de s’assécher, et au ciel de s’éclaircir, facilitant ainsi la future circulation des tanks et des véhicules, ainsi que l’appui aérien rapproché.
Cerise sur le sundae, et quelle qu’en soit l’issue, une attaque de grande envergure lancée en Italie dans le courant du mois de mai ne pourra que détourner les regards allemands des côtes de France, tout en les contraignant également à maintenir dans la Péninsule de nombreuses unités qui, sans cela, seraient envoyées en Normandie pour y contrer le débarquement quant à lui prévu pour le début du mois de juin.
Alors qu’elle se voulait à l’origine substitut d’une Bataille de France… que l’on n’aurait dès lors pas été obligé de mener, la Bataille d’Italie est donc devenue, huit mois plus tard, une simple diversion opérée au profit de celle-ci !
Mais substitut ou diversion, encore faut-il évidemment l’emporter, ce qui, pour l’heure, implique tout de même de mener à bien cette Operation Diadem pour le moins ambitieuse, non seulement - comme nous allons le voir - dans ses objectifs mais aussi parce qu’elle implique pas moins de six corps d’armée différents, à savoir, et d’Ouest en Est, le 6ème Corps américain toujours piégé à Anzio, le 2ème Corps américain et le Corps expéditionnaire français, qui relèvent tous les trois de la 5ème Armée de Clark, ainsi que le 13ème Corps britannique, le 2ème Corps polonais et le 1er Corps canadien (1) venus de l’Adriatique mais qui, et c’est bien là le problème, continuent de relever de la 8ème Armée de Leese
Autrement dit des Britanniques…
(1) tenu en réserve
Cerise sur le sundae, et quelle qu’en soit l’issue, une attaque de grande envergure lancée en Italie dans le courant du mois de mai ne pourra que détourner les regards allemands des côtes de France, tout en les contraignant également à maintenir dans la Péninsule de nombreuses unités qui, sans cela, seraient envoyées en Normandie pour y contrer le débarquement quant à lui prévu pour le début du mois de juin.
Alors qu’elle se voulait à l’origine substitut d’une Bataille de France… que l’on n’aurait dès lors pas été obligé de mener, la Bataille d’Italie est donc devenue, huit mois plus tard, une simple diversion opérée au profit de celle-ci !
Mais substitut ou diversion, encore faut-il évidemment l’emporter, ce qui, pour l’heure, implique tout de même de mener à bien cette Operation Diadem pour le moins ambitieuse, non seulement - comme nous allons le voir - dans ses objectifs mais aussi parce qu’elle implique pas moins de six corps d’armée différents, à savoir, et d’Ouest en Est, le 6ème Corps américain toujours piégé à Anzio, le 2ème Corps américain et le Corps expéditionnaire français, qui relèvent tous les trois de la 5ème Armée de Clark, ainsi que le 13ème Corps britannique, le 2ème Corps polonais et le 1er Corps canadien (1) venus de l’Adriatique mais qui, et c’est bien là le problème, continuent de relever de la 8ème Armée de Leese
Autrement dit des Britanniques…
(1) tenu en réserve
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