Soldats néo-zélandais, à Cassino, à l'heure du thé... |
… pour Alexander, et pour Clark, l’échec de Dickens, et des deux tentatives précédentes, s’explique à l’évidence par la résistance inattendue mais ô combien opiniâtre et efficace des Fallschirmjäger, ce dont les Allemands, Kesselring en tête, sont d’ailleurs les premiers à convenir.
Il s’explique aussi par la nature du terrain italien lui-même qui, comme nous l’avons vu depuis le début des combats dans la Péninsule, se prête admirablement bien aux tactiques défensives dans lesquelles les Allemands excellent, ainsi qu’aux caprices de la météo qui, de l’automne à l’hiver, gênent terriblement les opérations militaires mais plus particulièrement celles des Alliés, bien plus tributaires de leur soutien aérien ainsi que de leur lourd et imposant charroi motorisé.
Et il s’explique enfin par l’obligation de mener des attaques sur un Front étroit puisque ni le terrain, ni la météo, ni le manque d’effectifs, ne permettent de le faire sur un Front plus large.
Mais sur un Front étroit, comme l’expérience de Dickens vient d’ailleurs de le démontrer, on est pour ainsi dire contraint de progresser à la queue-leu-leu, ce qui fait le jeu de l’ennemi, et de s’immobiliser au moindre obstacle, avec toutes les conséquences désastreuses qui en découlent.
Pour les deux hommes, tout le défi consiste donc à trouver à présent le moyen de mener leur guerre autrement, et d’imaginer un moyen inédit pour franchir enfin la Ligne Gustave…
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