Sherman et fantassins néo-zélandais, dans les ruines de Cassino |
… Cassino, 16 mars 1944
Avant de lancer Dickens, Freyberg avait réclamé trois jours consécutifs de beau temps, condition jugée indispensable pour permettre aux troupes, et surtout à leur lourd et imposant charroi, de s’aventurer sur un sol détrempé par la neige et la pluie, et abondamment labouré par des des dizaines de milliers de bombes et d’obus.
Mais comme si Dieu entendait maintenant se venger de la destruction de son sanctuaire, de lourds nuages noirs, que personne - et surtout pas les services de météo alliés (!) - n’avait vu venir, ne cessent de s’accumuler au-dessus de Cassino.
Dans la soirée du 15, l’orage éclate et, durant de longues heures, de véritables torrents d’eau se déversent sur toute la région, gonflant les rivières, détrempant à nouveau le sol, et transformant chaque cratère en autant de lacs infranchissables.
Les émetteurs radio noyés par la pluie, les communications entre unités, déjà très difficiles, sont à présent quasiment inexistantes, et les tanks Sherman, déjà incapables de progresser en raison de l’accumulation des gravats, ne peuvent à présent même plus retraiter sous peine de s’enliser irrémédiablement dans la boue !
Conséquence inévitable : la journée du 16 mars s’écoule sans qu’aucun progrès notable ne soit enregistré, le seul élément digne d’intérêt étant finalement l’arrivée de nombreux chasseurs-bombardiers venus déverser, mais à nouveau en pure perte, plus de 200 tonnes de bombes supplémentaires…
Avant de lancer Dickens, Freyberg avait réclamé trois jours consécutifs de beau temps, condition jugée indispensable pour permettre aux troupes, et surtout à leur lourd et imposant charroi, de s’aventurer sur un sol détrempé par la neige et la pluie, et abondamment labouré par des des dizaines de milliers de bombes et d’obus.
Mais comme si Dieu entendait maintenant se venger de la destruction de son sanctuaire, de lourds nuages noirs, que personne - et surtout pas les services de météo alliés (!) - n’avait vu venir, ne cessent de s’accumuler au-dessus de Cassino.
Dans la soirée du 15, l’orage éclate et, durant de longues heures, de véritables torrents d’eau se déversent sur toute la région, gonflant les rivières, détrempant à nouveau le sol, et transformant chaque cratère en autant de lacs infranchissables.
Les émetteurs radio noyés par la pluie, les communications entre unités, déjà très difficiles, sont à présent quasiment inexistantes, et les tanks Sherman, déjà incapables de progresser en raison de l’accumulation des gravats, ne peuvent à présent même plus retraiter sous peine de s’enliser irrémédiablement dans la boue !
Conséquence inévitable : la journée du 16 mars s’écoule sans qu’aucun progrès notable ne soit enregistré, le seul élément digne d’intérêt étant finalement l’arrivée de nombreux chasseurs-bombardiers venus déverser, mais à nouveau en pure perte, plus de 200 tonnes de bombes supplémentaires…
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