Artilleurs néo-zélandais et canon de 75mm... allemand, en action à Cassino |
… Cassino, 17 mars 1944
Et au plus grand dam de Freyberg, et de ses soldats, la journée du 17 mars s’avère la répétition exacte de la précédente, où troupes néo-zélandaises et indiennes butent à nouveau sur les mêmes gravats, et pataugent à nouveau dans la même boue, tandis que canons et nuées de chasseurs-bombardiers déversent à nouveau des centaines de tonnes d’obus et de bombes sans parvenir pour autant à réduire la défense allemande au silence.
Et au plus grand dam de Freyberg, et de ses soldats, la journée du 17 mars s’avère la répétition exacte de la précédente, où troupes néo-zélandaises et indiennes butent à nouveau sur les mêmes gravats, et pataugent à nouveau dans la même boue, tandis que canons et nuées de chasseurs-bombardiers déversent à nouveau des centaines de tonnes d’obus et de bombes sans parvenir pour autant à réduire la défense allemande au silence.
"La Bataille de Cassino progresse lentement", note Clark dans son journal. "Le plan enthousiaste de Freyberg ne respecte pas l’horaire prévu.
(…) dès l’ébauche de ce plan, et à maintes reprises, j’ai dit à Freyberg qu’un bombardement aérien seul n’avait jamais délogé un ennemi déterminé de ses positions, et qu’il ne les en délogerait jamais. Cassino a une fois de plus démontré cette théorie, car s’il ne fait aucun doute que de lourdes pertes ont été infligées à l’ennemi, il en est resté suffisamment pour bloquer notre avance et mener d’importants combats dans la ville
(…) vu que le général Alexander traite directement avec Freyberg, et le fait que ceci constitue un show (sic) entièrement britannique, je suis réticent à l’idée de donner des ordres directs à Freyberg"
Bien qu’elles puissent paraître anecdotiques en regard du drame humain qui se déroule au même instant, ces quelques lignes de Clark n’en sont pas moins révélatrices non seulement de son incapacité quasi-pathologique - et dont nous avons déjà été plusieurs fois témoins - de donner des ordres à des subordonnés plus anciens et plus âgés que lui, mais aussi de composer avec des troupes et surtout une hiérarchie britanniques par trop étrangères à sa nature et dont il estime - à tort ou à raison - qu’elles ne cherchent en fait qu’à tirer la couverture à elles…
(…) dès l’ébauche de ce plan, et à maintes reprises, j’ai dit à Freyberg qu’un bombardement aérien seul n’avait jamais délogé un ennemi déterminé de ses positions, et qu’il ne les en délogerait jamais. Cassino a une fois de plus démontré cette théorie, car s’il ne fait aucun doute que de lourdes pertes ont été infligées à l’ennemi, il en est resté suffisamment pour bloquer notre avance et mener d’importants combats dans la ville
(…) vu que le général Alexander traite directement avec Freyberg, et le fait que ceci constitue un show (sic) entièrement britannique, je suis réticent à l’idée de donner des ordres directs à Freyberg"
Bien qu’elles puissent paraître anecdotiques en regard du drame humain qui se déroule au même instant, ces quelques lignes de Clark n’en sont pas moins révélatrices non seulement de son incapacité quasi-pathologique - et dont nous avons déjà été plusieurs fois témoins - de donner des ordres à des subordonnés plus anciens et plus âgés que lui, mais aussi de composer avec des troupes et surtout une hiérarchie britanniques par trop étrangères à sa nature et dont il estime - à tort ou à raison - qu’elles ne cherchent en fait qu’à tirer la couverture à elles…
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