Les ruines de l'Abbaye |
Faute d’avoir pu être lancées dans la foulée immédiate du bombardement de l'Abbaye les deux offensives terrestres sont dès lors vouées à l’échec.
Dans la soirée du 15 au 16, Dimoline, comme il l’avait promis, lance cependant une première attaque, néanmoins limitée à un seule compagnie, en direction de la Crête de la Tête de Serpent, mais c’est trop tard et c’est, surtout, un nouvel et sanglant échec, toutes comme les deux attaques suivantes, cette fois plus étoffées, menées dans la nuit du 16 au 17, puis du 17 au 18 février.
Au matin du 18, Dimoline et Freyberg n’ont plus qu’à se rendre à l’évidence et à ordonner l’arrêt des combats qui, pour un résultat nul, ont coûté à la 4ème D.I. plus de 600 tués et blessés.
Même cause et même punition pour les Néo-Zélandais de la 2ème D.I., qui attaquent en direction de la gare de Cassino mais qui, après une pénible progression, sont eux aussi finalement repoussés par les Allemands dans l’après-midi du 18.
Au bilan final, cette "Seconde Bataille de Monte-Cassino", qui n’est en fait que la continuation de la première, menée jusqu'au 11 février par les Américains du 2ème Corps, se solde donc par un échec de plus qui, non content de coûter la vie à des centaines de soldats supplémentaires, a entraîné la destruction d’une Abbaye millénaire et connue dans toute la Chrétienté, événement dont la Propagande allemande s’empresse naturellement de faire ses gros titres…
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