Les ruines de l'Abbaye, fin mai 1944, après la prise de la place par les Polonais |
… Cassino, 15 février 1944, 09h30
"Le bombardement débuta le 15, à 09h30, et se poursuivit avec de longs intervalles jusque 13h30
Cent-trente-cinq B-17 [quadrimoteurs] larguèrent des projectiles incendiaires et explosifs de 500 livres, et furent assistés par 43 Mitchell et Marauder [bimoteurs]
Le bombardement des quadrimoteurs, effectué entre 4 500 et 5 500 mètres fut peu précis, et seuls les derniers vols des bimoteurs, menés à 3 000 mètres, furent en mesure de démolir les murs extérieurs.
Même ainsi, les murs de l’aile ouest restèrent debout, et les fondations massives, avec leurs réseaux de caves, demeurèrent intactes.
L’édifice ne fut pas réduit en poussières, mais au contraire transformé en une admirable position défensive, que les Allemands s’empressèrent d’occuper à la tombée de la nuit" (1)
Plus de 200 civils italiens, qui s’étaient réfugiés dans l’Abbaye, sont tués dans ce bombardement, qui coûte également la vie à quelques dizaines de soldats alliés, victimes de ce qu’on appelle aujourd’hui des "dommages collatéraux"
Les quelques moines encore présents quitteront les ruines de l’Abbaye dans les jours suivants, abandonnant la place aux parachutistes allemands qui - mais n’anticipons pas - y demeureront jusqu’à la mi-mai.
Ite missa est…
(1) Shelfold, op cit
Cent-trente-cinq B-17 [quadrimoteurs] larguèrent des projectiles incendiaires et explosifs de 500 livres, et furent assistés par 43 Mitchell et Marauder [bimoteurs]
Le bombardement des quadrimoteurs, effectué entre 4 500 et 5 500 mètres fut peu précis, et seuls les derniers vols des bimoteurs, menés à 3 000 mètres, furent en mesure de démolir les murs extérieurs.
Même ainsi, les murs de l’aile ouest restèrent debout, et les fondations massives, avec leurs réseaux de caves, demeurèrent intactes.
L’édifice ne fut pas réduit en poussières, mais au contraire transformé en une admirable position défensive, que les Allemands s’empressèrent d’occuper à la tombée de la nuit" (1)
Plus de 200 civils italiens, qui s’étaient réfugiés dans l’Abbaye, sont tués dans ce bombardement, qui coûte également la vie à quelques dizaines de soldats alliés, victimes de ce qu’on appelle aujourd’hui des "dommages collatéraux"
Les quelques moines encore présents quitteront les ruines de l’Abbaye dans les jours suivants, abandonnant la place aux parachutistes allemands qui - mais n’anticipons pas - y demeureront jusqu’à la mi-mai.
Ite missa est…
(1) Shelfold, op cit
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