jeudi 26 décembre 2019

6238 - la crème de la crème

Sniper néo-zélandais dans les ruines de Cassino : cela aurait dû être facile...
… en plus des bombes d’avions, on estime que, dans la seule journée du 15 mars 1944, les défenseurs allemands de Cassino ont reçu l'équivalent de quatre à cinq tonnes d’obus… chacun !

Un chiffre ahurissant qui aurait pu, qui aurait dû, suffire mais qui, pourtant, va vite s’avérer dramatiquement insuffisant !

Pour le comprendre, on peut évidemment mentionner la résistance des pierres, mais surtout des caves dont les maisons de Cassino, sans même parler du Monastère lui-même, étaient abondamment pourvues, ou encore l’habileté des Allemands à exploiter la moindre irrégularité, la moindre anfractuosité du terrain, pour y installer des abris d’autant plus soigneusement protégés et camouflés que leurs concepteurs ont, comme l’avons vu, pu bénéficier de plusieurs semaines de préavis, suite à l’incapacité des Alliés de monter une nouvelle attaque dans la foulée immédiate de celle, infructueuse, du 15 février.

Nonobstant, et même après avoir accepté le fait que l’oblitération de l’intégralité des défenseurs de la place était matériellement impossible, il n’en demeure pas moins que les survivants, soumis pendant des heures à un tel déluge d’explosions, auraient dû être trop sonnés pour encore être en mesure d’organiser quelque résistance que ce soit… s’ils avaient été des soldats ordinaires.

Mais le problème, c’est précisément qu’ils ne sont PAS des soldats ordinaires, mais bien des Fallschirmjäger, autrement dit la crème de la crème de l’Infanterie allemande, des hommes qui, sans être pour autant des nazis convaincus, n’en sont pas moins résolus à se battre jusqu’au bout pour leur patrie et son drapeau…

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