Enfants italiens, à Cassino, après la guerre. Après, il ne reste que des ruines |
… Cassino, 15 mars 1944, 12h40
Après trois heures et demie de bombardement (!), et le passage de plus de 400 appareils de tout type, c’est au tour de l’artillerie d’entrer en action.
Pendant quarante minutes, allongeant le tir après chaque salve afin de faciliter, mais aussi de protéger, la progression des troupes au sol, 746 canons et obusiers de tout calibre déversent quelque 2 500 tonnes d’explosifs supplémentaires sur la malheureuse ville de Cassino, mais aussi sur toutes les pentes qui conduisent au Monastère, ainsi que sur le Monastère lui-même.
Comme le notera un observateur de l’époque, le pilonnage de Cassino par les canons alliés représentait "le rêve de tous les artilleurs", opéré par beau temps, dans des conditions de visibilité parfaite, quasiment à bout portant, sur des cibles identifiées longtemps à l’avance,… mais aussi en l’absence totale de réaction ennemie.
Mais d’autres tirs, dirigés cette fois contre des objectifs dits "d’opportunité", vont se poursuivre tout au long de la journée : à 20h00, quelque… 200 000 obus - chiffre colossal et proportionnellement comparable à celui des Soviétiques sur la ville, autrement plus étendue, de Berlin (1) - se seront déjà abattus sur le site, devenu l’égal de la Lune !
Contemplant l'incroyable spectacle qui se déroule sous leurs yeux, soldats et officiers alliés sont tous convaincus que personne ne peut avoir survécu à un pareil maelström, et que la suite des événements ne sera donc qu’une pure formalité.
Ils se trompent…
(1) en avril 1945, l’Armée rouge encerclera la ville de Berlin avec quelque 10 000 canons, soit un tous les dix mètres
Après trois heures et demie de bombardement (!), et le passage de plus de 400 appareils de tout type, c’est au tour de l’artillerie d’entrer en action.
Pendant quarante minutes, allongeant le tir après chaque salve afin de faciliter, mais aussi de protéger, la progression des troupes au sol, 746 canons et obusiers de tout calibre déversent quelque 2 500 tonnes d’explosifs supplémentaires sur la malheureuse ville de Cassino, mais aussi sur toutes les pentes qui conduisent au Monastère, ainsi que sur le Monastère lui-même.
Comme le notera un observateur de l’époque, le pilonnage de Cassino par les canons alliés représentait "le rêve de tous les artilleurs", opéré par beau temps, dans des conditions de visibilité parfaite, quasiment à bout portant, sur des cibles identifiées longtemps à l’avance,… mais aussi en l’absence totale de réaction ennemie.
Mais d’autres tirs, dirigés cette fois contre des objectifs dits "d’opportunité", vont se poursuivre tout au long de la journée : à 20h00, quelque… 200 000 obus - chiffre colossal et proportionnellement comparable à celui des Soviétiques sur la ville, autrement plus étendue, de Berlin (1) - se seront déjà abattus sur le site, devenu l’égal de la Lune !
Contemplant l'incroyable spectacle qui se déroule sous leurs yeux, soldats et officiers alliés sont tous convaincus que personne ne peut avoir survécu à un pareil maelström, et que la suite des événements ne sera donc qu’une pure formalité.
Ils se trompent…
(1) en avril 1945, l’Armée rouge encerclera la ville de Berlin avec quelque 10 000 canons, soit un tous les dix mètres
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