 |
| B-17 à l'attaque de Monte Cassino, 15 février 1944 |
… la destruction de l’Abbaye du Mont Cassin à présent décidée, reste néanmoins à s’assurer que celle-ci se révèle réellement utile à l’effort de guerre allié, et plus précisément à l’attaque de la 4ème D.I. !
Car Tuker, Freyberg, Clark, Alexander, et tous les chefs alliés sont parfaitement conscients du fait qu’une fois détruite, l’Abbaye, à l’instar de tous les bâtiments de vaste dimension, offrira aux Allemands de biens meilleures possibilités de défense et, à supposer qu’ils ne l’occupent pas déjà, leur permettra également de l’occuper de plein droit !
Et c’est ici que le drame se joue car, en raison des contraintes météorologiques, les responsables de l’Aviation ne cessent de devancer l’heure de leur entrée en action alors qu’à contrario, en raison de leurs propres problèmes logistiques, et en particulier de la difficulté d’acheminer troupes et matériels sur un terrain épouvantable et en plein cœur de l’hiver, les responsables indiens ne cessent de postposer la leur !
Au bout du compte, et avant-même que ne tombent les premières bombes, il est dores et déjà entendu que l’attaque indienne ne pourra se produire, et uniquement dans le meilleur des cas, que 24 à 48 heures APRÈS le bombardement, ce qui, de facto, réduit à néant l’intérêt-même de celui-ci,… puisque personne ne peut raisonnablement douter que l’ennemi profitera de cet intervalle pour organiser une défense dans les ruines !
"Freyberg était furieux. Si on annulait les bombardiers, on ne pourrait peut-être jamais plus les obtenir à nouveau, expliqua-t-il à Dimoline [chef par intérim de la 4ème D.I.] Il refusait de s’en aller voir Clark la tête basse après tous les préparatifs déjà entamés. Après une rude discussion, Dimoline accepta d’attaquer le monastère dans la soirée du 16 au 17, sous la protection des bombardiers moyens et des chasseurs-bombardiers prévus pour la seconde journée de l’attaque aérienne" (1)
(1) Shelfold, op cit
Car Tuker, Freyberg, Clark, Alexander, et tous les chefs alliés sont parfaitement conscients du fait qu’une fois détruite, l’Abbaye, à l’instar de tous les bâtiments de vaste dimension, offrira aux Allemands de biens meilleures possibilités de défense et, à supposer qu’ils ne l’occupent pas déjà, leur permettra également de l’occuper de plein droit !
Et c’est ici que le drame se joue car, en raison des contraintes météorologiques, les responsables de l’Aviation ne cessent de devancer l’heure de leur entrée en action alors qu’à contrario, en raison de leurs propres problèmes logistiques, et en particulier de la difficulté d’acheminer troupes et matériels sur un terrain épouvantable et en plein cœur de l’hiver, les responsables indiens ne cessent de postposer la leur !
Au bout du compte, et avant-même que ne tombent les premières bombes, il est dores et déjà entendu que l’attaque indienne ne pourra se produire, et uniquement dans le meilleur des cas, que 24 à 48 heures APRÈS le bombardement, ce qui, de facto, réduit à néant l’intérêt-même de celui-ci,… puisque personne ne peut raisonnablement douter que l’ennemi profitera de cet intervalle pour organiser une défense dans les ruines !
"Freyberg était furieux. Si on annulait les bombardiers, on ne pourrait peut-être jamais plus les obtenir à nouveau, expliqua-t-il à Dimoline [chef par intérim de la 4ème D.I.] Il refusait de s’en aller voir Clark la tête basse après tous les préparatifs déjà entamés. Après une rude discussion, Dimoline accepta d’attaquer le monastère dans la soirée du 16 au 17, sous la protection des bombardiers moyens et des chasseurs-bombardiers prévus pour la seconde journée de l’attaque aérienne" (1)
(1) Shelfold, op cit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire