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| L'église de l'Abbaye du Mont Cassin |
… mais bien au-delà des considérations militaires, politiques ou simplement carriéristes des uns ou des autres, le véritable drame de l’Abbaye du Mont Cassin est tout simplement… d’être encore là !
Jour après jour, semaine après semaine, l’immense silhouette du vaisseau de pierres continue en effet de se dresser, intacte et imperturbable, au milieu d’un paysage qui, lui, n’est depuis longtemps plus que ruines et désolation.
Et pour les soldats alliés dont aucun n’a demandé à être là mais qui, jour après jour, semaine après semaine, sont néanmoins contraints de camper, ou plutôt de patauger, dans le froid, la boue et la neige, dans une tension nerveuse permanente, et avec une nouvelle attaque infructueuse et sanglante comme unique perspective, la seule vue de l’Abbaye est devenue une insulte, pour ne pas dire un blasphème !
Cette Abbaye, ils ne souhaitent rien tant que de la voir disparaître une bonne fois pour toutes. Et en regard de leurs souffrances et surtout de leur propre et unique vie, à laquelle ils sont naturellement très attachés, que pèsent en vérité ces vieilles pierres, ces siècles d’Histoire, ces enluminures, ces moines bénédictins dont ils n’avaient pour la plupart jamais entendu parler auparavant,... ou encore l’opinion des futurs historiens de l’Art religieux ?
En vérité, en ces premiers jours de février 1944, et dans cette région entièrement ravagée par les bombardements et les pilonnages d’artillerie, la présence-même de cette Abbaye ne tient plus qu’à une anomalie ou, diront les plus dévots, qu’à un miracle.
Mais les miracles, c’est bien connu, ne durent jamais longtemps…
Jour après jour, semaine après semaine, l’immense silhouette du vaisseau de pierres continue en effet de se dresser, intacte et imperturbable, au milieu d’un paysage qui, lui, n’est depuis longtemps plus que ruines et désolation.
Et pour les soldats alliés dont aucun n’a demandé à être là mais qui, jour après jour, semaine après semaine, sont néanmoins contraints de camper, ou plutôt de patauger, dans le froid, la boue et la neige, dans une tension nerveuse permanente, et avec une nouvelle attaque infructueuse et sanglante comme unique perspective, la seule vue de l’Abbaye est devenue une insulte, pour ne pas dire un blasphème !
Cette Abbaye, ils ne souhaitent rien tant que de la voir disparaître une bonne fois pour toutes. Et en regard de leurs souffrances et surtout de leur propre et unique vie, à laquelle ils sont naturellement très attachés, que pèsent en vérité ces vieilles pierres, ces siècles d’Histoire, ces enluminures, ces moines bénédictins dont ils n’avaient pour la plupart jamais entendu parler auparavant,... ou encore l’opinion des futurs historiens de l’Art religieux ?
En vérité, en ces premiers jours de février 1944, et dans cette région entièrement ravagée par les bombardements et les pilonnages d’artillerie, la présence-même de cette Abbaye ne tient plus qu’à une anomalie ou, diront les plus dévots, qu’à un miracle.
Mais les miracles, c’est bien connu, ne durent jamais longtemps…
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