Cassino, sous les bombes |
… Cassino, 15 mars 1944, 08h30
Pour autant, du fait de la neige puis de la pluie qui rendent tout décollage impossibles, il faut attendre le 15 mars pour que les appareils du XIIème Tactical Air Command soient enfin en mesure de passer à l’action, un délai, et des conditions de vie, qui, on s’en doute, n’ont rien fait pour améliorer le moral déjà fort bas des assaillants mais qui, en revanche, ont permis aux assiégés de renforcer leurs positions défensives.
Pour ne rien arranger, avec le temps qui passe, le futur bombardement de Cassino, mais aussi Dickens dans son ensemble, sont devenus un véritable secret de Polichinelle chez les soldats alliés et, probablement, chez les Allemands eux-mêmes, ce qui augure mal de la réussite de cette opération.
Le 15 mars, donc, près de 1 000 tonnes de bombes s'abattent pendant plus de trois heures sur la petite ville de Cassino, enterrant pêle-mêle les parachutistes allemands mais aussi les malheureux civils italiens qui n'avaient pas eu l'idée, ou la possibilité, de quitter les lieux au préalable.
Et à l'instar de celui du Monastère, le bombardement de la ville est accueilli par les cris d'enthousiasme des soldats alliés qui, peu auparavant, ont abandonné leurs positions et reculé de plusieurs centaines de mètres.
Sage précaution en vérité puisque le dit bombardement s'avère, conformément à la tradition, aussi peu précis qu'il est spectaculaire : plus de la moitié des bombes larguées explosant en effet à plus de 1 500 mètres du centre-ville, lequel n'en est pas moins transformé, comme l'avait prévu le colonel Mack, en un formidable amoncellement de gravats qui engloutit rues et ruelles...
Pour autant, du fait de la neige puis de la pluie qui rendent tout décollage impossibles, il faut attendre le 15 mars pour que les appareils du XIIème Tactical Air Command soient enfin en mesure de passer à l’action, un délai, et des conditions de vie, qui, on s’en doute, n’ont rien fait pour améliorer le moral déjà fort bas des assaillants mais qui, en revanche, ont permis aux assiégés de renforcer leurs positions défensives.
Pour ne rien arranger, avec le temps qui passe, le futur bombardement de Cassino, mais aussi Dickens dans son ensemble, sont devenus un véritable secret de Polichinelle chez les soldats alliés et, probablement, chez les Allemands eux-mêmes, ce qui augure mal de la réussite de cette opération.
Le 15 mars, donc, près de 1 000 tonnes de bombes s'abattent pendant plus de trois heures sur la petite ville de Cassino, enterrant pêle-mêle les parachutistes allemands mais aussi les malheureux civils italiens qui n'avaient pas eu l'idée, ou la possibilité, de quitter les lieux au préalable.
Et à l'instar de celui du Monastère, le bombardement de la ville est accueilli par les cris d'enthousiasme des soldats alliés qui, peu auparavant, ont abandonné leurs positions et reculé de plusieurs centaines de mètres.
Sage précaution en vérité puisque le dit bombardement s'avère, conformément à la tradition, aussi peu précis qu'il est spectaculaire : plus de la moitié des bombes larguées explosant en effet à plus de 1 500 mètres du centre-ville, lequel n'en est pas moins transformé, comme l'avait prévu le colonel Mack, en un formidable amoncellement de gravats qui engloutit rues et ruelles...
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