Tank et Jeep, s'efforçant de progresser dans les ruines de Cassino |
… à l’instar de celle du Monastère, on ne peut comprendre la future et très contre-productive destruction de la ville de Cassino qu’en s’efforçant de l’analyser une fois encore du point de vue de Freyberg, c-à-d du point de vue d’un homme hanté par les horreurs de Gallipoli, un homme honnête et courageux mais avant tout soucieux de préserver la vie de ses propres soldats (1), et un homme qui se considère, à tort ou à raison, comme le représentant officiel d’un gouvernement néo-zélandais lui aussi fort préoccupé par cette préservation !
Du point de vue de Freyberg, donc, la ville de Cassino regorge - et cette fois c’est vrai - de combattants ennemis qui, s’ils se voient proprement aplatis, ou même simplement sonnés par les bombes, ne seront évidemment plus en mesure d’assurer une défense efficace lorsque les hommes de la 2ème D.I. se lanceront à l’assaut.
On pourra toujours objecter qu’à de multiples reprises, et notamment à Stalingrad ou encore - et bien que sur une toute autre échelle (!) - au Monastère quelques jours auparavant, l’Histoire a déjà démontré qu’une zone densément bâtie est bien plus difficile à conquérir une fois transformée en véritables montagnes de gravats, mais le fait demeure que contrairement à ce qui s’est produit pour le Monastère, ni Alexander, ni Clark, ni personne à l’état-major général, ne s’oppose cette fois à la demande de Freyberg, une demande que Montgomery, pour ne parler que de lui, formulera également, et par deux fois (!), devant Caen, en juillet prochain, et avec le même et pitoyable résultat.
Et le fait demeure qu’aujourd’hui encore, il est bien difficile de convaincre soldats et généraux de l’opportunité de préserver la ville qu’ils se proposent de conquérir lorsque celle-ci est occupée par l’armée ennemie…
Du point de vue de Freyberg, donc, la ville de Cassino regorge - et cette fois c’est vrai - de combattants ennemis qui, s’ils se voient proprement aplatis, ou même simplement sonnés par les bombes, ne seront évidemment plus en mesure d’assurer une défense efficace lorsque les hommes de la 2ème D.I. se lanceront à l’assaut.
On pourra toujours objecter qu’à de multiples reprises, et notamment à Stalingrad ou encore - et bien que sur une toute autre échelle (!) - au Monastère quelques jours auparavant, l’Histoire a déjà démontré qu’une zone densément bâtie est bien plus difficile à conquérir une fois transformée en véritables montagnes de gravats, mais le fait demeure que contrairement à ce qui s’est produit pour le Monastère, ni Alexander, ni Clark, ni personne à l’état-major général, ne s’oppose cette fois à la demande de Freyberg, une demande que Montgomery, pour ne parler que de lui, formulera également, et par deux fois (!), devant Caen, en juillet prochain, et avec le même et pitoyable résultat.
Et le fait demeure qu’aujourd’hui encore, il est bien difficile de convaincre soldats et généraux de l’opportunité de préserver la ville qu’ils se proposent de conquérir lorsque celle-ci est occupée par l’armée ennemie…
(1) avant-même de lancer cette nouvelle attaque, Freyberg avait publiquement déclaré qu'il n'hésiterait à l'interrompre si celle-ci faisait plus de 500 morts au sein de la 2ème D.I.
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