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| Parachutistes allemands et leur mortier, sur le Mont Cassin |
… il ne fait aucun doute que Clark ne souhaite pas la destruction de l’Abbaye du Mont Cassin, mais affirmer, comme il ne cessera pourtant de le faire après la guerre, qu’il a tout tenté pour s’y opposer constitue en revanche une grave entorse à la Vérité.
Le fait est que Clark, tel un moderne Ponce Pilate avant tout préoccupé par sa réputation et sa future carrière, préfère se laver les mains de toute cette affaire, et met donc tout en œuvre pour que ce soit un autre, en l’occurrence Alexander, qui porte l’éventuel odieux d’un bombardement réclamé, mais sous une toute autre forme (!), par Freyberg et Tuker.
Et les réticences de l’Américain sont faciles à comprendre : que l’attaque du 2ème Corps soit ou non couronnée de succès, bombarder l’Abbaye offrira une occasion en or à la Propagande allemande, en plus de lui faire courir le risque de passer pour un Barbare aux yeux de l’Histoire, a fortiori si, et comme tout le laisse tout de même à penser, l’Abbaye n’est pas occupée par les Allemands !
En revanche, et que l’Abbaye soit occupée ou non, ne PAS la bombarder après en avoir reçu la demande formelle l’exposera à un péril tout aussi formidable : celui de passer, aux yeux des inévitables veuves et orphelins néo-zélandais et indiens, pour un Bourreau uniquement préoccupé par le sort des vieilles pierres, a fortiori si l’attaque se solde au bout du compte par un échec aussi brutal et sanglant que tous les précédents !
Considérées de son point de vue, les deux alternatives sont aussi peu séduisantes l’une que l’autre, ce pourquoi il importe de ne surtout pas se mettre en avant et d’attendre de voir dans quel sens le vent se décidera finalement à tourner…
Le fait est que Clark, tel un moderne Ponce Pilate avant tout préoccupé par sa réputation et sa future carrière, préfère se laver les mains de toute cette affaire, et met donc tout en œuvre pour que ce soit un autre, en l’occurrence Alexander, qui porte l’éventuel odieux d’un bombardement réclamé, mais sous une toute autre forme (!), par Freyberg et Tuker.
Et les réticences de l’Américain sont faciles à comprendre : que l’attaque du 2ème Corps soit ou non couronnée de succès, bombarder l’Abbaye offrira une occasion en or à la Propagande allemande, en plus de lui faire courir le risque de passer pour un Barbare aux yeux de l’Histoire, a fortiori si, et comme tout le laisse tout de même à penser, l’Abbaye n’est pas occupée par les Allemands !
En revanche, et que l’Abbaye soit occupée ou non, ne PAS la bombarder après en avoir reçu la demande formelle l’exposera à un péril tout aussi formidable : celui de passer, aux yeux des inévitables veuves et orphelins néo-zélandais et indiens, pour un Bourreau uniquement préoccupé par le sort des vieilles pierres, a fortiori si l’attaque se solde au bout du compte par un échec aussi brutal et sanglant que tous les précédents !
Considérées de son point de vue, les deux alternatives sont aussi peu séduisantes l’une que l’autre, ce pourquoi il importe de ne surtout pas se mettre en avant et d’attendre de voir dans quel sens le vent se décidera finalement à tourner…
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