Freyberg, ici en uniforme de major-général |
Toujours à la tête de la 2ème D.I néo-zélandaise, il est à nouveau blessé à la Bataille de Mersa Matruh (Égypte) en juin 1942,… mais à nouveau suffisamment rétabli pour mener sa division au combat à El-Alamein en octobre, au sein de la 8ème Armée britannique, puis tout au long des batailles qui aboutissent à la reddition de l’Afrika Korps en Tunisie, en mai de l’année suivante.
Fin 1943, Freyberg et sa 2ème D.I. se retrouvent en Italie, à combattre sur les rivières Sangro et Moro, avant de se voir finalement transférés le 6 février 1944 de la Mer Adriatique à la Mer Tyrrhénienne, et en renfort de la 5ème Armée américaine.
Si chacun s’accorde à louer son courage personnel, et à reconnaître son habileté à mener sa division au combat, sa véritable capacité à commander un Corps d’Armée - comme l’exemple crétois l’a démontré - et, a fortiori, une Armée au complet, fait en revanche débat.
Pour ne rien arranger, Freyberg, en tant que commandant-en-chef du corps expéditionnaire néo-zélandais - fut-il réduit à une seule division (1) - et mandaté à ce titre par le gouvernement néo-zélandais, s’estime bien davantage redevable devant la Nouvelle-Zélande que devant un quelconque général britannique ou américain et, à plusieurs reprises, ne s’est d’ailleurs pas gêné de faire savoir qu’il n’hésiterait à enfreindre les ordres s’il estimait ceux-ci contraires aux intérêts nationaux de la Nouvelle-Zélande
Mais ce n’est sans doute pas le plus préoccupant…
(1) en 1944, la population néo-zélandaise compte à peine 1,6 million de personnes, par ailleurs isolées sur une île située à près de 20 000 kms de l’Europe…
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