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| Freyberg, en mai 1941, lors de la Bataille de Crète |
… mais alors que sa carrière militaire semble bel et bien terminée, la montée des périls en Europe pousse bientôt Freyberg à reprendre du service, et plus précisément à la tête du petit corps expéditionnaire, réduit à une seule division d’Infanterie, que la Nouvelle-Zélande, où il est demeuré extrêmement populaire, s’apprête à mettre sur pieds.
C’est avec celle-ci, et lors de la Campagne de Grèce, que Freyberg repart donc au combat en avril 1941. Comme à Gallipoli, vingt-six ans plus tôt, l’affaire se solde hélas par un humiliant rembarquement, et pour Freyberg par de nouvelles blessures, mais qu’importe : Freyberg, fidèle a sa réputation d’homme chanceux, parvient néanmoins à s’extraire du piège avec la plus grande partie de ses troupes, et comme Churchill, qui ne l’a pas oublié, a maintenant besoin de quelqu’un pour défendre la Crète, c’est sur lui que le Vieux Lion jette alors son dévolu.
Pour la première fois de sa carrière, Freyberg se retrouve à présent à la tête d’un véritable corps d’armée mais, probablement hanté par son expérience des Dardanelles, s'entête contre vents et marées à croire que les Allemands vont tenter de s’emparer de l’île grâce à un vaste débarquement naval... alors qu’ils ont en réalité décidé d’employer des régiments parachutistes !
Et ce qui devait arriver arrive : totalement pris par surprise, et bientôt dépassé par les événements, Freyberg n’a finalement plus d’autre choix que d’ordonner la retraite… et un nouveau et fort humiliant rembarquement des troupes (1) qui, en toute logique, devrait signifier la fin définitive de sa longue carrière militaire, et peut-être même un passage en Court martiale.
Heureusement, Churchill, qui lui-même a bien des choses à se reprocher dans cette affaire, veille une fois de plus au grain…
(1) Sur le sujet : Saviez-vous que… Le Tombeau du Parachutiste allemand.
C’est avec celle-ci, et lors de la Campagne de Grèce, que Freyberg repart donc au combat en avril 1941. Comme à Gallipoli, vingt-six ans plus tôt, l’affaire se solde hélas par un humiliant rembarquement, et pour Freyberg par de nouvelles blessures, mais qu’importe : Freyberg, fidèle a sa réputation d’homme chanceux, parvient néanmoins à s’extraire du piège avec la plus grande partie de ses troupes, et comme Churchill, qui ne l’a pas oublié, a maintenant besoin de quelqu’un pour défendre la Crète, c’est sur lui que le Vieux Lion jette alors son dévolu.
Pour la première fois de sa carrière, Freyberg se retrouve à présent à la tête d’un véritable corps d’armée mais, probablement hanté par son expérience des Dardanelles, s'entête contre vents et marées à croire que les Allemands vont tenter de s’emparer de l’île grâce à un vaste débarquement naval... alors qu’ils ont en réalité décidé d’employer des régiments parachutistes !
Et ce qui devait arriver arrive : totalement pris par surprise, et bientôt dépassé par les événements, Freyberg n’a finalement plus d’autre choix que d’ordonner la retraite… et un nouveau et fort humiliant rembarquement des troupes (1) qui, en toute logique, devrait signifier la fin définitive de sa longue carrière militaire, et peut-être même un passage en Court martiale.
Heureusement, Churchill, qui lui-même a bien des choses à se reprocher dans cette affaire, veille une fois de plus au grain…
(1) Sur le sujet : Saviez-vous que… Le Tombeau du Parachutiste allemand.
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