Bernard Freyberg, en 1919 |
… en avril 1915, brevet de lieutenant en poche, Freyberg mène en solitaire une des missions les plus réussies de la pourtant désastreuse Campagne des Dardanelles : dans la nuit du 24 au 25, amené au large de Boulaïr par un contre-torpilleur, il se met à l'eau, nage jusqu'à la plage, puis s’affaire à y allumer des feux et y produire un tel tintamarre que, du haut de la falaise, les guetteurs ottomans, bientôt convaincus d’avoir affaire à une brigade entière, s’empressent d’appeler quantités de renforts à la rescousse !
Sa mission de diversion accomplie, et les Ottomans dupés pour plusieurs heures, il n’a maintenant plus qu’à repartir.
Sa mission de diversion accomplie, et les Ottomans dupés pour plusieurs heures, il n’a maintenant plus qu’à repartir.
Il se jette à l'eau, mais son contre-torpilleur ne l’ayant pas attendu, il en est réduit à nager pendant plus de deux heures avant que des marins ne l’aperçoivent et se portent finalement à son secours, un exploit qui lui vaut de se voir décerner la Distinguished Service Order.
Blessé à plusieurs reprises par la suite, Freyberg rembarque en janvier 1916 avec le reste des troupes franco-britanniques (1) mais la guerre, et les aventures, sont loin d’être terminées pour lui, puisqu’on le retrouve à l’automne 1916, et à nouveau blessé, lors de la Bataille de la Somme.
Continuant à cumuler les décorations, et les blessures, Freyberg, promu à 28 ans plus jeune brigadier-général (à titre provisoire) de l’Armée britannique, participe aux derniers combats qui précèdent l’Armistice avant de s’en retourner à un relatif anonymat, et à un modeste rang de capitaine, au lendemain de celle-ci, et doit attendre 1934 avant de pouvoir goûter enfin au titre de major-général
A 45 ans, Freyberg semble à présent promis aux plus hautes fonctions de l’Armée mais ses innombrables blessures contractées lors de la 1ère G.M. le contraignent hélas à prendre officiellement sa retraite trois ans plus tard…
(1) Sur le sujet : Saviez-vous que… Gallipoli
Blessé à plusieurs reprises par la suite, Freyberg rembarque en janvier 1916 avec le reste des troupes franco-britanniques (1) mais la guerre, et les aventures, sont loin d’être terminées pour lui, puisqu’on le retrouve à l’automne 1916, et à nouveau blessé, lors de la Bataille de la Somme.
Continuant à cumuler les décorations, et les blessures, Freyberg, promu à 28 ans plus jeune brigadier-général (à titre provisoire) de l’Armée britannique, participe aux derniers combats qui précèdent l’Armistice avant de s’en retourner à un relatif anonymat, et à un modeste rang de capitaine, au lendemain de celle-ci, et doit attendre 1934 avant de pouvoir goûter enfin au titre de major-général
A 45 ans, Freyberg semble à présent promis aux plus hautes fonctions de l’Armée mais ses innombrables blessures contractées lors de la 1ère G.M. le contraignent hélas à prendre officiellement sa retraite trois ans plus tard…
(1) Sur le sujet : Saviez-vous que… Gallipoli
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