Goumiers marocains... une réputation de férocité... nullement usurpée |
… "Après les succès de la Mona Casale, de la Casa San Pietro ou encore au Belvédère, aux mois de décembre et janvier, le général Juin remarque avec fierté : "De tels résultats n’ont pas été sans porter leurs fruits dans l’opinion de nos alliés. Attentifs à suivre l’attitude au combat du corps expéditionnaire français, les plus sceptiques ont dû reconnaître que c’était là un magnifique outil de guerre""
Petit à petit, cette reconnaissance, obtenue - il faut bien le dire - au prix d’un sang essentiellement… maghrébin, permet donc à "la France qui se bat" de se sortir des oubliettes d’une Histoire où elle s’était engloutie au lendemain de la défaite de juin 1940.
Bien plus important, et selon les propres termes de Winston Churchill dans une lettre à Roosevelt du 12 février 1944, elle leur donne à présent "le droit de réclamer d’être tenus au courant sur ce théâtre d’opérations"
Il n’est pourtant pas question d’octroyer aux Français un quelconque pouvoir décisionnel sur les opérations à mener en Italie, mais tout au plus de les tenir mieux informés des opérations susdites et auxquelles ils vont évidemment devoir prendre part !
Et pas question non plus de céder à la demande des Français de reconnaître le CEF non plus comme un vague "corps expéditionnaire français" incorporé à la 5ème Armée américaine, et entièrement subordonné à celle-ci, mais bel et bien comme une "1ère Armée française" authentique et donc raisonnablement autonome : pour l’heure, ce sont toujours les Alliés, et en pratique Alexander et Clark, qui décident quand et où les Français doivent mener l’attaque…
Petit à petit, cette reconnaissance, obtenue - il faut bien le dire - au prix d’un sang essentiellement… maghrébin, permet donc à "la France qui se bat" de se sortir des oubliettes d’une Histoire où elle s’était engloutie au lendemain de la défaite de juin 1940.
Bien plus important, et selon les propres termes de Winston Churchill dans une lettre à Roosevelt du 12 février 1944, elle leur donne à présent "le droit de réclamer d’être tenus au courant sur ce théâtre d’opérations"
Il n’est pourtant pas question d’octroyer aux Français un quelconque pouvoir décisionnel sur les opérations à mener en Italie, mais tout au plus de les tenir mieux informés des opérations susdites et auxquelles ils vont évidemment devoir prendre part !
Et pas question non plus de céder à la demande des Français de reconnaître le CEF non plus comme un vague "corps expéditionnaire français" incorporé à la 5ème Armée américaine, et entièrement subordonné à celle-ci, mais bel et bien comme une "1ère Armée française" authentique et donc raisonnablement autonome : pour l’heure, ce sont toujours les Alliés, et en pratique Alexander et Clark, qui décident quand et où les Français doivent mener l’attaque…
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