Clark et Juin, ici à Sienne, en juillet 1944 |
… mais même ainsi, pas question pour autant de se ranger du côté des Anglo-américains : ce n’est en effet que le 14 novembre, soit quatre jours après que les Italiens et, surtout, les Allemands, en réaction à l’Opération Torch, aient eux-mêmes commencé à envahir la Tunisie, que Juin ordonne enfin aux troupes françaises de résister à leur attaque.
Débutée le 17 novembre 1942, cette Campagne de Tunisie se solde six mois plus tard par une victoire totale des Alliés et, par extension, par un retour en grâce pour Juin, dont les positions longtemps pro-petainistes auraient pu, auraient dû, causer la perte, tout comme d’ailleurs son ralliement ultérieur à Darlan, puis à Giraud après l’assassinat du premier-cité (24 décembre).
En janvier 1943, lors de la Conférence de Casablanca, Giraud a pour sa part obtenu du Président Roosevelt la création d’un Corps Expéditionnaire Français de quatre divisions, entièrement équipées et réarmées par les Américains, mais comme Giraud, de son côté, s'est progressivement vu pousser vers le banc de touche par De Gaulle, c’est finalement ce dernier qui en a offert le commandement à Juin, lequel est certes son ancien camarade de promotion de Saint Cyr mais aussi - et c’est bien le moins qu’on puisse en dire - tout sauf un de ses plus anciens et fidèles partisans !
Mais l’ancienne Armée d’Afrique a désespérément besoin de cadres expérimentés, Juin - qui y a fait toute sa carrière - est demeuré très populaire au sein de celle-ci, et les officiers supérieurs - c’est bien connu - ne se mangent pas entre eux !
C’est donc dans ces conditions, et avec ces divisions essentiellement composées de soldats maghrébins plus ou moins volontaires, que Juin a finalement débarqué en Italie à l’automne 1943…
Débutée le 17 novembre 1942, cette Campagne de Tunisie se solde six mois plus tard par une victoire totale des Alliés et, par extension, par un retour en grâce pour Juin, dont les positions longtemps pro-petainistes auraient pu, auraient dû, causer la perte, tout comme d’ailleurs son ralliement ultérieur à Darlan, puis à Giraud après l’assassinat du premier-cité (24 décembre).
En janvier 1943, lors de la Conférence de Casablanca, Giraud a pour sa part obtenu du Président Roosevelt la création d’un Corps Expéditionnaire Français de quatre divisions, entièrement équipées et réarmées par les Américains, mais comme Giraud, de son côté, s'est progressivement vu pousser vers le banc de touche par De Gaulle, c’est finalement ce dernier qui en a offert le commandement à Juin, lequel est certes son ancien camarade de promotion de Saint Cyr mais aussi - et c’est bien le moins qu’on puisse en dire - tout sauf un de ses plus anciens et fidèles partisans !
Mais l’ancienne Armée d’Afrique a désespérément besoin de cadres expérimentés, Juin - qui y a fait toute sa carrière - est demeuré très populaire au sein de celle-ci, et les officiers supérieurs - c’est bien connu - ne se mangent pas entre eux !
C’est donc dans ces conditions, et avec ces divisions essentiellement composées de soldats maghrébins plus ou moins volontaires, que Juin a finalement débarqué en Italie à l’automne 1943…
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