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| Sturmgeschütz et Panther, lors de l'Opération Fischfang |
… Anzio, 16 février 1944
N’en déplaise aux âmes romantiques, le sort des batailles modernes dépend bien moins de la "volonté" des soldats et du "génie militaire" des chefs que de la simple loi du nombre et de l’impitoyable logique de l’attrition
A la mi-février, alors que les Allemands se préparent à repartir à l’attaque devant Anzio, ces derniers alignent désormais quelque 125 000 hommes, opposés à plus de 100 000 Britanniques et Américains qui disposent en revanche d’un bien meilleur soutien aérien, de l'appui de l'artillerie navale,... ainsi que de l’avantage non négligeable que possède toujours le défenseur recroquevillé dans sa tranchée par rapport à l’assaillant quant à lui contraint de se découvrir.
En conséquence l’Opération Fischfang ("Pêche"), débutée le 16 février, ne progresse que fort lentement,... tout en s’accompagnant cette fois de pertes bien plus sévères côté allemand !
Et sur ce terrain à la fois découvert et détrempé, les monstrueux Tiger et Elefant sont loin d’être à la fête, et finalement moins efficaces que les bien plus modestes Sherman américains et britanniques !
Le 18, le commandant de la 14ème Armée, Eberhard von Mackensen (1) n’a d’ailleurs d’autre choix que de faire monter ses réserves, lesquelles grignotent certes quelques kilomètres ici et là sans être cependant en mesure d’emporter la décision…
N’en déplaise aux âmes romantiques, le sort des batailles modernes dépend bien moins de la "volonté" des soldats et du "génie militaire" des chefs que de la simple loi du nombre et de l’impitoyable logique de l’attrition
A la mi-février, alors que les Allemands se préparent à repartir à l’attaque devant Anzio, ces derniers alignent désormais quelque 125 000 hommes, opposés à plus de 100 000 Britanniques et Américains qui disposent en revanche d’un bien meilleur soutien aérien, de l'appui de l'artillerie navale,... ainsi que de l’avantage non négligeable que possède toujours le défenseur recroquevillé dans sa tranchée par rapport à l’assaillant quant à lui contraint de se découvrir.
En conséquence l’Opération Fischfang ("Pêche"), débutée le 16 février, ne progresse que fort lentement,... tout en s’accompagnant cette fois de pertes bien plus sévères côté allemand !
Et sur ce terrain à la fois découvert et détrempé, les monstrueux Tiger et Elefant sont loin d’être à la fête, et finalement moins efficaces que les bien plus modestes Sherman américains et britanniques !
Le 18, le commandant de la 14ème Armée, Eberhard von Mackensen (1) n’a d’ailleurs d’autre choix que de faire monter ses réserves, lesquelles grignotent certes quelques kilomètres ici et là sans être cependant en mesure d’emporter la décision…
(1) cet Eberhard von Mackensen ne doit pas être confondu avec son père, le maréchal August von Mackensen, qui s'était brillamment illustré lors de la 1ère G.M.
1 commentaire:
Bonjour!
blog intéressant et informatif, comme toujours...quel a été le rôle réel des "canons d'Anzio"
(parfois surnommés Anzio Annie et Anzio Express) des monstres sur rail de calibre 250 (un format digne d'un croiseur naval)..s'agisssait il de propagande nazie ou étaient ils réellement menaçants pour les troupes cantonnées sur les plages et les navires de débarquement?
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