Q.G. américain, hébergé à Anzio dans un réseau de catacombes |
... Anzio, 26 janvier 1944
Mais si Kesselring peine encore à appréhender la logique de cet étrange débarquement, ce dernier n'en fait pas moins courir une menace inacceptable sur les arrières de la Ligne Gustave, et une menace qu'il importe donc de circonvenir, et si possible d'éliminer, le plus rapidement possible !
Le 26 janvier, grâce à l'arrivée de nouveaux renforts, l'encerclement des positions anglo-américaines autour d'Anzio est en tout cas total... et impénétrable, puisque les Allemands, non contents d'occuper toutes les hauteurs, et en particulier les fameux Monts Albains, sont maintenant deux fois plus nombreux que leurs adversaires, ce qui, à supposer-même que Lucas l'envisage à présent, rend bien illusoire toute idée de percée !
Dit autrement, en tentant de contourner une ligne de défense allemande impossible à percer, les troupes débarquées à Anzio sont désormais encerclées... par une ligne encore plus impossible à percer !
Et ce triste constat, non content d'atterrer Alexander et Clark, a évidemment pour premier effet de provoquer l'ire de Churchill qui, avec l'humeur - sinon l'humour - caustique qu'on lui connait, ne manque pas d'y trouver l'occasion parfaite pour une sentence elle aussi appelée à passer à l'Histoire
"J'avais espéré", dira le Vieux Lion, "que nous ayons lancé un fauve sur le rivage, mais tout ce que nous avons finalement obtenu, c'était une baleine échouée"...
Mais fauve ou baleine, que faut-il à présent en faire ? Et que faut-il faire en particulier, et dans un camp comme dans l'autre, de ces dizaines de milliers d'hommes à présent acculés à la mer et pour ainsi dire déjà prisonniers de guerre ?
Mais si Kesselring peine encore à appréhender la logique de cet étrange débarquement, ce dernier n'en fait pas moins courir une menace inacceptable sur les arrières de la Ligne Gustave, et une menace qu'il importe donc de circonvenir, et si possible d'éliminer, le plus rapidement possible !
Le 26 janvier, grâce à l'arrivée de nouveaux renforts, l'encerclement des positions anglo-américaines autour d'Anzio est en tout cas total... et impénétrable, puisque les Allemands, non contents d'occuper toutes les hauteurs, et en particulier les fameux Monts Albains, sont maintenant deux fois plus nombreux que leurs adversaires, ce qui, à supposer-même que Lucas l'envisage à présent, rend bien illusoire toute idée de percée !
Dit autrement, en tentant de contourner une ligne de défense allemande impossible à percer, les troupes débarquées à Anzio sont désormais encerclées... par une ligne encore plus impossible à percer !
Et ce triste constat, non content d'atterrer Alexander et Clark, a évidemment pour premier effet de provoquer l'ire de Churchill qui, avec l'humeur - sinon l'humour - caustique qu'on lui connait, ne manque pas d'y trouver l'occasion parfaite pour une sentence elle aussi appelée à passer à l'Histoire
"J'avais espéré", dira le Vieux Lion, "que nous ayons lancé un fauve sur le rivage, mais tout ce que nous avons finalement obtenu, c'était une baleine échouée"...
Mais fauve ou baleine, que faut-il à présent en faire ? Et que faut-il faire en particulier, et dans un camp comme dans l'autre, de ces dizaines de milliers d'hommes à présent acculés à la mer et pour ainsi dire déjà prisonniers de guerre ?
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