Patton : le grand absent de la Bataille d'Italie |
… mais au-delà de la faiblesse des entraîneurs et joueurs anglo-américains, des difficultés du terrain, des caprices de la météo, de la résistance opiniâtre et de la tactique purement défensive de la formation allemande, ou encore de la totale indifférence du public italien contraint d’assister au spectacle, le Championnat d’Italie de 1943 n’a-t-il pas surtout souffert de la cruelle absence, côté allié, d’un véritable motivateur capable de donner une âme à l’équipe ?
N’a-t-il pas tout simplement souffert de l’absence de George Patton ?
Patton, la grande-gueule par excellence et le général le plus controversé de toute l’armée américaine, adulé par les uns, détesté par les autres, mais dans tous les cas assuré de ne laisser personne indifférent.
Patton qui, après la Campagne de Sicile et l’affaire de la gifle, a été renvoyé dans les vestiaires comme un malpropre et instamment prié - quoi qu’avec un succès très relatif (!) - de se faire oublier.
Patton, qui après avoir perdu le commandement de la 7ème Armée, s’est vu refuser celui du VIème Corps, lequel a finalement débarqué, et pataugé, à Salerne sous celui de Dawley, avant de progresser ô combien laborieusement jusqu’à la Ligne Gustave sous celui de Lucas.
Patton, qui depuis la Sicile se contente désormais de jouer les utilités dans de bien insignifiantes tournées de popotes en Méditerranée, et qui ne recevra qu’en janvier de l’année suivante le commandement d’une nouvelle armée, la 3ème, laquelle ne jouera cependant aucun rôle dans la phase initiale de la Bataille de Normandie…
N’a-t-il pas tout simplement souffert de l’absence de George Patton ?
Patton, la grande-gueule par excellence et le général le plus controversé de toute l’armée américaine, adulé par les uns, détesté par les autres, mais dans tous les cas assuré de ne laisser personne indifférent.
Patton qui, après la Campagne de Sicile et l’affaire de la gifle, a été renvoyé dans les vestiaires comme un malpropre et instamment prié - quoi qu’avec un succès très relatif (!) - de se faire oublier.
Patton, qui après avoir perdu le commandement de la 7ème Armée, s’est vu refuser celui du VIème Corps, lequel a finalement débarqué, et pataugé, à Salerne sous celui de Dawley, avant de progresser ô combien laborieusement jusqu’à la Ligne Gustave sous celui de Lucas.
Patton, qui depuis la Sicile se contente désormais de jouer les utilités dans de bien insignifiantes tournées de popotes en Méditerranée, et qui ne recevra qu’en janvier de l’année suivante le commandement d’une nouvelle armée, la 3ème, laquelle ne jouera cependant aucun rôle dans la phase initiale de la Bataille de Normandie…
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