Patton, et les soldats : le rôle, et l'importance, de l'entraîneur-chef |
… pas plus qu’aucun autre "génie" - réel ou simplement déclaré (!) - de l’Histoire militaire, Patton n’aurait évidemment pu obtenir davantage de moyens humains et matériels pour son équipe, modifier la nature du terrain et les conditions météorologiques, contraindre l’équipe d’Allemagne à renoncer à sa posture strictement défensive, ni, a fortiori, remporter le Championnat d’Italie à lui seul !
Plus de soixante-dix ans après les événements, il est d’autre part impossible de démontrer que, sur le Front italien, et dans les mêmes circonstances Patton aurait réellement pu faire "mieux" que Clark, Montgomery ou n’importe quel autre commandant-en-chef allié, et c’est d’autant plus vrai que ses propres qualités et conceptions militaires sont elles-mêmes sujettes à débats.
Mais à la guerre comme au football, il n’est pas rare qu’un simple changement d’entraîneur donne à l’équipe le coup de fouet, le précieux supplément d’âme qui lui manquait pour renouer enfin avec la victoire et s’extraire ainsi des profondeurs du classement, alors qu’à contrario, le fait demeure qu’avec Dawley à Salerne, et bientôt Lucas et Freyberg à Anzio et devant Cassino, et avec Clark pour les commander, les motiver, et les inciter à pousser leurs troupes en avant, les Alliés n’ont certes pas aidé leur cause !
Plus de soixante-dix ans après les événements, il est d’autre part impossible de démontrer que, sur le Front italien, et dans les mêmes circonstances Patton aurait réellement pu faire "mieux" que Clark, Montgomery ou n’importe quel autre commandant-en-chef allié, et c’est d’autant plus vrai que ses propres qualités et conceptions militaires sont elles-mêmes sujettes à débats.
Mais à la guerre comme au football, il n’est pas rare qu’un simple changement d’entraîneur donne à l’équipe le coup de fouet, le précieux supplément d’âme qui lui manquait pour renouer enfin avec la victoire et s’extraire ainsi des profondeurs du classement, alors qu’à contrario, le fait demeure qu’avec Dawley à Salerne, et bientôt Lucas et Freyberg à Anzio et devant Cassino, et avec Clark pour les commander, les motiver, et les inciter à pousser leurs troupes en avant, les Alliés n’ont certes pas aidé leur cause !
L'Histoire de la Campagne d'Italie est aussi, et peut-être surtout, celle des regrets...
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