Montgomery, près de la rivière Sangro, peu avant son retour en Angleterre |
Mais le problème - et il est de taille - c'est que Monty s'est déjà taillé la réputation - non usurpée ! - d'être un homme avec lequel il est particulièrement difficile de s'entendre et de travailler, autrement dit d'être un solide emmerdeur, raison pour laquelle Churchill, mais aussi Eisenhower lui-même, préféreraient de loin un personnage plus accommodant, en l’occurrence Harold Alexander, actuel commandant du 15ème Groupe d'Armées (1) en Italie !
Heureusement pour lui, le fort désagréable commandant de la 8ème Armée dispose d'un solide atout dans sa manche, à savoir Alan Brooke, quant à lui chef de l'État-major général impérial,... et fort marri d'avoir été écarté du poste de Supreme Allied Commander of the Allied Expeditionary Force, et donc de la future conduite de la guerre à l'Ouest, au profit de... Dwight Einsenhower !
Le 23 décembre 1943, grâce au soutien inopiné de Brooke, Monty peut alors définitivement faire ses adieux à la 8ème Armée - dès lors confiée au bien moins flamboyant Oliver Leese - ainsi qu'à l'Italie, puis regagner la Grande-Bretagne afin d'y endosser un rôle qu'il estime plus digne de lui et de ses capacités militaires.
Mais ceci est une autre histoire...
(1) le 15ème Groupe d'Armées comprend alors, rappelons-le, la 5ème Armée américaine de Clark et la 8ème Armée britannique de Montgomery
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