6112 - l'éveil des Panzer

Panzer IV de la 16ème division, en Italie, en 1943

… nonobstant le manque d’essence, la 16ème Panzer représente donc le meilleur espoir de Kesselring de repousser le futur assaut allié sur les plages de Salerne.

Quasiment annihilée à Stalingrad l’année précédente, cette division a été envoyée en France, et finalement en Italie, pour y reprendre des forces et y être reconstituée et rééquipée sur de nouvelles bases.

Si la plupart de ses quelque 15 000 hommes ne sont que des bleus - à l'instar d'ailleurs de leurs futurs adversaires - ceux-ci peuvent néanmoins compter sur un encadrement qui, à l’image de son chef, le major-général Rudolf Sieckenius, vétéran des Campagnes de France puis d’URSS, possède une incomparable expérience des combats.

Ils peuvent également compter sur une soixantaine de canons d’assaut et, surtout, sur une centaine de Panzer IV, un tank moyen déjà ancien - il date de 1935 - mais toujours capable de tenir tête à ses homologues américains et britanniques, surtout depuis qu'il a été doté d'un 75mm à canon long et à grande vitesse initiale.

Et de toute manière, si la 16ème Panzer s'avère incapable d'endiguer le débarquement, Kesselring dispose d'un plan B : au nord de Naples, à l'endroit le plus resserré de la Péninsule, troupes du Génie et ouvriers de l'Organisation Todt sont déjà occupés à bâtir plusieurs lignes de positions fortifiées, dont l'une, en particulier, va bientôt passer à l'Histoire...

... la Ligne Gustave