La Hermann Goering : des paras devenus tankistes |
… mais surtout sur le papier !
Car après leur évacuation de Sicile, un mois plus tôt, la division Hermann Goering (2) et la 15ème division de Panzergrenadiers ont été aussitôt mises au repos et manquent toujours cruellement de matériel - la Hermann Goering ne dispose par exemple que d’une vingtaine de tanks et de quelques canons d’assaut opérationnels ! - comme de soldats expérimentés et en état de combattre.
En plus d’être stationnée près de Rome, la 3ème Panzergrenadier est quant à elle surtout composée de Volksdeutsche, autrement dit d’"Allemands ethniques") originaires de Pologne, des Pays Baltes, de Bessarabie, et même de Russie, à la fiabilité et au moral douteux; la 26ème Panzer n’aligne plus pour sa part que deux compagnies de tanks, et la 29ème Panzergrenadier seulement qu’une poignée.
Au bout du compte, seule la 16ème Panzer peut compter sur des effectifs à peu près complets mais doit, tout comme les cinq autres, composer avec un ennemi finalement bien plus redoutable que les canons ou avions alliés...
... le manque d’essence, d'autant plus insidieux qu'en terrain montagneux, la consommation du moindre véhicule peut facilement doubler, voire tripler, réduisant autant l'autonomie des unités que les réserves dont elles disposent…
(1) la première "Xème Armée" avait été dissoute en octobre 1939, peu après la conclusion victorieuse de la Campagne de Pologne
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