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| Spitfire Mk VIII près de Tarente, peu après la prise du port |
... Tarente, 10 septembre 1943
Le lendemain, la flottille se présente donc à nouveau devant Tarente, où les Italiens - civils comme militaires - sont toujours occupés à fêter leurs vainqueurs,... et où les Allemands brillent toujours par leur absence.
Mais dans leur retraite, et à l'insu de leurs anciens alliés italiens, les dits Allemands ont manifestement abandonné quelques "surprises" fort désagréables car, alors que le mouilleur de mines Abdiel est occupé à accoster, deux violentes explosions retentissent sous sa quille et déchirent le malheureux bâtiment, qui coule en moins de trois minutes, emportant plus d'une centaine de marins et de paras avec lui !
Qu'importe : en moins de 48 heures, toute la 1ère Division aéroportée a réussi à débarquer et à se rendre maître du port de Tarente, avant d'en faire de même, et sans trop d'encombres, pour ceux de Bari et de Brindisi, où le Roi Victor-Emmanuel III et le gouvernement italien au grand-complet - le maréchal Badoglio à sa tête - ont eux-mêmes accosté après avoir fui Rome !
Encore quelques heures, et la jonction est effectuée avec les avant-gardes de la 8ème Armée britannique qui, comme nous l'avons vu, a débarqué elle aussi sans trop d'encombres le 3 septembre à Reggio di Calabria, mais a ensuite buté sur toutes les mines et les destructions que les Allemands ont là encore laissé derrière eux.
Au strict bilan des pertes et du terrain conquis, Slapstick constitue donc, tout comme Baytown avant lui, un remarquable succès militaire pour les Alliés mais, et là encore comme Baytown, un non moins regrettable échec tactique car les Allemands, loin de se laisser berner par ces deux opérations qui n'étaient que de pure diversion, ne leur ont accordé aucun intérêt et ont au contraire fait l'impossible pour exfiltrer le plus rapidement possible leurs troupes des zones concernées afin de les envoyer sur Salerne, où le véritable débarquement, celui de la 5ème Armée américaine, est en train de virer au désastre...
Le lendemain, la flottille se présente donc à nouveau devant Tarente, où les Italiens - civils comme militaires - sont toujours occupés à fêter leurs vainqueurs,... et où les Allemands brillent toujours par leur absence.
Mais dans leur retraite, et à l'insu de leurs anciens alliés italiens, les dits Allemands ont manifestement abandonné quelques "surprises" fort désagréables car, alors que le mouilleur de mines Abdiel est occupé à accoster, deux violentes explosions retentissent sous sa quille et déchirent le malheureux bâtiment, qui coule en moins de trois minutes, emportant plus d'une centaine de marins et de paras avec lui !
Qu'importe : en moins de 48 heures, toute la 1ère Division aéroportée a réussi à débarquer et à se rendre maître du port de Tarente, avant d'en faire de même, et sans trop d'encombres, pour ceux de Bari et de Brindisi, où le Roi Victor-Emmanuel III et le gouvernement italien au grand-complet - le maréchal Badoglio à sa tête - ont eux-mêmes accosté après avoir fui Rome !
Encore quelques heures, et la jonction est effectuée avec les avant-gardes de la 8ème Armée britannique qui, comme nous l'avons vu, a débarqué elle aussi sans trop d'encombres le 3 septembre à Reggio di Calabria, mais a ensuite buté sur toutes les mines et les destructions que les Allemands ont là encore laissé derrière eux.
Au strict bilan des pertes et du terrain conquis, Slapstick constitue donc, tout comme Baytown avant lui, un remarquable succès militaire pour les Alliés mais, et là encore comme Baytown, un non moins regrettable échec tactique car les Allemands, loin de se laisser berner par ces deux opérations qui n'étaient que de pure diversion, ne leur ont accordé aucun intérêt et ont au contraire fait l'impossible pour exfiltrer le plus rapidement possible leurs troupes des zones concernées afin de les envoyer sur Salerne, où le véritable débarquement, celui de la 5ème Armée américaine, est en train de virer au désastre...
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