Le plan d'attaque sur Sarlene : deux zones très - et trop - largement espacées... |
… tactiquement, toutes les opérations de diversion qui devaient détourner les yeux, et les moyens, des Allemands de Salerne, et ainsi favoriser le débarquement de la 5ème Armée américaine, se sont donc soldées par autant d’échecs.
Et l'effet de surprise, tant recherché par les chefs de guerre depuis la Nuit des Temps ne sera pas non plus au rendez-vous : les Italiens eux-mêmes, pourtant pas particulièrement réputés pour leur prescience militaire, savent fort bien que le débarquement allié ne peut s’effectuer qu’au sud de Naples, et plus précisément dans la région de Salerne !
Et deux jours avant l’attaque, et vingt-quatre heures avant l’annonce officielle de l’Armistice italien, les unités allemandes stationnées dans la région ont été dûment informées que celle-ci était imminente,... et la flotte alliée déjà en route vers Naples !
En prévision du débarquement, les pelotons de reconnaissance en poste devant Salerne ont même reçu, dans la soirée du 8 septembre, l'ordre de désarmer, et de renvoyer chez elles, les troupes italiennes qui y montaient la garde, tâche dont ils se sont acquittés sans grandes difficultés : les fantassins et artilleurs italiens, totalement démoralisés, ne demandant pas mieux que d’en finir une bonne fois pour toutes avec cette guerre depuis longtemps perdue pour eux.
Et deux jours avant l’attaque, et vingt-quatre heures avant l’annonce officielle de l’Armistice italien, les unités allemandes stationnées dans la région ont été dûment informées que celle-ci était imminente,... et la flotte alliée déjà en route vers Naples !
En prévision du débarquement, les pelotons de reconnaissance en poste devant Salerne ont même reçu, dans la soirée du 8 septembre, l'ordre de désarmer, et de renvoyer chez elles, les troupes italiennes qui y montaient la garde, tâche dont ils se sont acquittés sans grandes difficultés : les fantassins et artilleurs italiens, totalement démoralisés, ne demandant pas mieux que d’en finir une bonne fois pour toutes avec cette guerre depuis longtemps perdue pour eux.
Pour autant - et c'est bien là le problème ! - le général Clark n'a nullement l'intention de modifier ses plans qui, déjà non contents de prévoir l'invasion sur deux zones distinctes et largement séparées l'une de l'autre, ne sera pas non plus précédée - histoire de favoriser un effet de surprise... inexistant ! - d'intenses bombardements aériens et navals dans les heures et même les jours précédents, comme c'est pourtant la règle dans ce genre d'opérations...
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