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Le mouilleur de mines Abdiel, en 1943 |
… Bizerte (Tunisie), 8 septembre 1943, 17h00
Pour s’emparer du port de Tarente, que les émissaires de Badoglio affirment libre de toute présence allemande et seulement gardé par des troupes italiennes dont ils garantissent du moins la passivité, la 1ère Division aéroportée britannique devra, nous l’avons dit, voyager par bateau, puisque les seuls appareils de transport disponibles ont été réquisitionnés pour l’opération - maintenant avortée - de parachutage sur Rome.
Faute de chalands de débarquement, quant à eux réquisitionnés pour Salerne (!), ils devront néanmoins effectuer la traversée sur le pont de croiseurs britanniques ou américains qui, après franchi les champs de mines, s’amarreront tout simplement - mais seulement si tout va bien ! - à l’une ou l’autre jetée de ce port que les bâtiments de la Regia Marina auront - si tout se déroule là encore comme prévu ! - préalablement déserté afin de se constituer prisonniers à Malte.
Mais comme il n’y a pas assez de place pour tout le monde sur les ponts, ce n’est qu’une demi-division qui pourra en définitive, et dans un premier temps, débarquer à Tarente avant d’y être rejointe, seulement plusieurs heures plus tard, par l’autre moitié, qui devra elle aussi voyager sur les ponts de ces mêmes croiseurs, lesquels effectueront donc un aller-retour aussi rapide que possible entre Bizerte et Tarente.
Et lorsque les cinq croiseurs et le mouilleur de mines Abdiel lèvent l’ancre, à 17h00, personne à leur bord ne sait que les Italiens qu’ils s’apprêtent à combattre ont déjà signé, cinq jours plus tôt, un armistice dont eux-mêmes ne vont apprendre l’existence qu’à 18h30, sous la forme d’un bref communiqué diffusé par Eisenhower sur les ondes de Radio-Alger !
Pour s’emparer du port de Tarente, que les émissaires de Badoglio affirment libre de toute présence allemande et seulement gardé par des troupes italiennes dont ils garantissent du moins la passivité, la 1ère Division aéroportée britannique devra, nous l’avons dit, voyager par bateau, puisque les seuls appareils de transport disponibles ont été réquisitionnés pour l’opération - maintenant avortée - de parachutage sur Rome.
Faute de chalands de débarquement, quant à eux réquisitionnés pour Salerne (!), ils devront néanmoins effectuer la traversée sur le pont de croiseurs britanniques ou américains qui, après franchi les champs de mines, s’amarreront tout simplement - mais seulement si tout va bien ! - à l’une ou l’autre jetée de ce port que les bâtiments de la Regia Marina auront - si tout se déroule là encore comme prévu ! - préalablement déserté afin de se constituer prisonniers à Malte.
Mais comme il n’y a pas assez de place pour tout le monde sur les ponts, ce n’est qu’une demi-division qui pourra en définitive, et dans un premier temps, débarquer à Tarente avant d’y être rejointe, seulement plusieurs heures plus tard, par l’autre moitié, qui devra elle aussi voyager sur les ponts de ces mêmes croiseurs, lesquels effectueront donc un aller-retour aussi rapide que possible entre Bizerte et Tarente.
Et lorsque les cinq croiseurs et le mouilleur de mines Abdiel lèvent l’ancre, à 17h00, personne à leur bord ne sait que les Italiens qu’ils s’apprêtent à combattre ont déjà signé, cinq jours plus tôt, un armistice dont eux-mêmes ne vont apprendre l’existence qu’à 18h30, sous la forme d’un bref communiqué diffusé par Eisenhower sur les ondes de Radio-Alger !
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