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Einsehower et Clark, sur le Front italien, en 1943 |
… revenons à présent quelques heures en arrière et dans le camp allié, où Eisenhower, qui avait donné l’ordre à la 82ème Aéroportée de se préparer à sauter sur Rome, a dû y renoncer au tout dernier moment
Deux officiers des Renseignements, qui avaient été envoyés secrètement sur place dans le but de sonder les véritables intentions de Badoglio, lui ont en effet fait parvenir un rapport où ils concluaient sans ambages que l’intéressé ne ferait rien en faveur des Alliés tant que ceux-ci n'auraient pas débarqué en force en Italie.
A présent convaincu que les soldats italiens présents dans la capitale, loin d'être prêts et disposés à combattre aux côtés des paras, se contenteraient - et seulement dans le meilleur des cas (1) - d'une prudente mais fort peu utile neutralité, Ike s’est empressé de rappeler les premiers appareils de transport qui venaient tout juste de décoller pour Rome !
Toute idée de parachutage désormais abandonnée, la 82ème, qui à l'origine devait débarquer à Salerne avec le reste de la 5ème Armée, redevient donc disponible pour cette opération... mais sans que Clark - et ce n'est que le premier d'une longue série de cafouillages - en soit lui-même informé, en sorte que, durant quatre jours, les paras vont demeurer l'arme au pied alors que leur présence serait ô combien utile et appréciée sur les plages de Salerne !
Mais faute de pouvoir compter sur un quelconque soutien actif des Italiens à Rome, du moins peut-on raisonnablement tabler sur leur... passivité à Tarente, ce qui rend donc possible le déclenchement de la seconde manœuvre de diversion, Slapstick, dont le nom-même (2) sonne plutôt comme une plaisanterie …
(1) à ce moment-là, rappelons-le, les soldats italiens, qui n'ont pas été informés de la Capitulation signée cinq jours plus tôt à Cassabile, sont toujours en guerre contre les Alliés
(2) très populaire dans le cinéma burlesque des années 20' et 30', notamment chez Chaplin, le Slapstick, littéralement "bâton claqueur"consiste à donner l'illusion d'un coup très violent au moyen d'un effet sonore exagéré
Deux officiers des Renseignements, qui avaient été envoyés secrètement sur place dans le but de sonder les véritables intentions de Badoglio, lui ont en effet fait parvenir un rapport où ils concluaient sans ambages que l’intéressé ne ferait rien en faveur des Alliés tant que ceux-ci n'auraient pas débarqué en force en Italie.
A présent convaincu que les soldats italiens présents dans la capitale, loin d'être prêts et disposés à combattre aux côtés des paras, se contenteraient - et seulement dans le meilleur des cas (1) - d'une prudente mais fort peu utile neutralité, Ike s’est empressé de rappeler les premiers appareils de transport qui venaient tout juste de décoller pour Rome !
Toute idée de parachutage désormais abandonnée, la 82ème, qui à l'origine devait débarquer à Salerne avec le reste de la 5ème Armée, redevient donc disponible pour cette opération... mais sans que Clark - et ce n'est que le premier d'une longue série de cafouillages - en soit lui-même informé, en sorte que, durant quatre jours, les paras vont demeurer l'arme au pied alors que leur présence serait ô combien utile et appréciée sur les plages de Salerne !
Mais faute de pouvoir compter sur un quelconque soutien actif des Italiens à Rome, du moins peut-on raisonnablement tabler sur leur... passivité à Tarente, ce qui rend donc possible le déclenchement de la seconde manœuvre de diversion, Slapstick, dont le nom-même (2) sonne plutôt comme une plaisanterie …
(1) à ce moment-là, rappelons-le, les soldats italiens, qui n'ont pas été informés de la Capitulation signée cinq jours plus tôt à Cassabile, sont toujours en guerre contre les Alliés
(2) très populaire dans le cinéma burlesque des années 20' et 30', notamment chez Chaplin, le Slapstick, littéralement "bâton claqueur"consiste à donner l'illusion d'un coup très violent au moyen d'un effet sonore exagéré
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