Mark Wayne Clark, aussi lisse et calme que Patton était bouillant et colérique |
… en agissant rapidement, avec détermination, mais aussi avec de gros moyens, les Alliés pourraient - peut-être - s’emparer de la Péninsule est ainsi offrir à Churchill la grande victoire périphérique après laquelle il court depuis 1915.
Mais, comme en 1915, ces trois éléments indispensables à une réussite éventuelle manquent cruellement au rendez-vous !
En huit semaines, soit entre la destitution de Mussolini (25 juillet) et la signature - non officialisée - de l’Armistice de Cassabile (3 septembre), les Alliés ne vont en effet entreprendre aucune action militaire qui les rapprocherait de Rome, laissant ainsi aux Allemands tout le temps nécessaire pour préparer leur propre invasion.
Sur le papier, en Afrique du Nord et en Sicile, ils disposent de forces conséquentes, mais rien ne garantit qu’elles seront suffisantes pour s’emparer de la Péninsule, surtout qu’avec la priorité à présent clairement accordée à un débarquement sur les côtes de France pour le printemps de l’année prochaine, celles-ci ne pourront espérer recevoir de gros renforts de troupes et de matériel si la résistance, et donc les pertes, s’avèrent plus importantes que prévu.
Enfin, il y a le problème du commandement : l’invasion de la Sicile ayant clairement mis en évidence les difficultés de cohabitation entre Britanniques et Américains, rien ne prouve qu’il en ira autrement cette fois-ci, a fortiori si les difficultés s’accumulent et si le succès tarde à venir.
Le remplacement inopiné, côté américain, du très bouillant George Patton par le beaucoup plus lisse - pour ne pas dire terne - Mark Wayne Clark devrait au moins permettre d’arrondir les angles avec Bernard Montgomery, mais reste à savoir si l’intéressé a la même stature que Blood and Guts…
Mais, comme en 1915, ces trois éléments indispensables à une réussite éventuelle manquent cruellement au rendez-vous !
En huit semaines, soit entre la destitution de Mussolini (25 juillet) et la signature - non officialisée - de l’Armistice de Cassabile (3 septembre), les Alliés ne vont en effet entreprendre aucune action militaire qui les rapprocherait de Rome, laissant ainsi aux Allemands tout le temps nécessaire pour préparer leur propre invasion.
Sur le papier, en Afrique du Nord et en Sicile, ils disposent de forces conséquentes, mais rien ne garantit qu’elles seront suffisantes pour s’emparer de la Péninsule, surtout qu’avec la priorité à présent clairement accordée à un débarquement sur les côtes de France pour le printemps de l’année prochaine, celles-ci ne pourront espérer recevoir de gros renforts de troupes et de matériel si la résistance, et donc les pertes, s’avèrent plus importantes que prévu.
Enfin, il y a le problème du commandement : l’invasion de la Sicile ayant clairement mis en évidence les difficultés de cohabitation entre Britanniques et Américains, rien ne prouve qu’il en ira autrement cette fois-ci, a fortiori si les difficultés s’accumulent et si le succès tarde à venir.
Le remplacement inopiné, côté américain, du très bouillant George Patton par le beaucoup plus lisse - pour ne pas dire terne - Mark Wayne Clark devrait au moins permettre d’arrondir les angles avec Bernard Montgomery, mais reste à savoir si l’intéressé a la même stature que Blood and Guts…
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