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| Clark, devenu trois étoiles, en janvier 1943 |
… Mark Wayne Clark est né à Sackets Harbor (État de New York) le 1er mai 1896.
Diplômé de West Point en avril 1917, soit deux semaines après l’entrée des États-Unis dans la guerre, il a a été promu lieutenant en mai, et capitaine en aout, avant d’être, comme un certain... George Patton, expédié de l’autre côté de l’Atlantique avec le corps expéditionnaire américain
Blessé par un éclat d’obus sur le Front des Vosges en juin 1918, il s’est retrouve muté à l’arrière, et dans un rôle purement logistique jusqu’à la fin de la guerre, avant de regagner son pays un an plus tard.
Les années d’après-guerre s’avérant, aux États-Unis comme ailleurs, des années de disette pour les officiers d’active, Clark a dû attendre juillet 1940, et la perspective d’un nouvel engagement américain en Europe, avant d’accéder au rang de lieutenant-colonel.
Mais par la suite, sa carrière a néanmoins connu un coup d’accélérateur proprement phénoménal puisqu’en avril 1942, sautant pas moins de deux rangs au passage (!), il est devenu, à 46 ans, le plus jeune major-général (1) de l’Armée américaine.
Renvoyé en Europe avec un certain… Dwight Eisenhower pour y étudier la faisabilité d’un débarquement sur les côtes de France, puis affecté au théâtre méditerranéen dans le cadre de l’Opération Torch, où il n’a pourtant joué aucun rôle opérationnel, Clark a ensuite été catapulté lieutenant-général (2) en novembre avant d’hériter, en janvier de l’année suivante, du commandement de la 5ème Armée américaine…
(1) en devenant deux étoiles, Clark avait ainsi directement sauté les rangs de colonel et de brigadier-général
(2) trois étoiles
Diplômé de West Point en avril 1917, soit deux semaines après l’entrée des États-Unis dans la guerre, il a a été promu lieutenant en mai, et capitaine en aout, avant d’être, comme un certain... George Patton, expédié de l’autre côté de l’Atlantique avec le corps expéditionnaire américain
Blessé par un éclat d’obus sur le Front des Vosges en juin 1918, il s’est retrouve muté à l’arrière, et dans un rôle purement logistique jusqu’à la fin de la guerre, avant de regagner son pays un an plus tard.
Les années d’après-guerre s’avérant, aux États-Unis comme ailleurs, des années de disette pour les officiers d’active, Clark a dû attendre juillet 1940, et la perspective d’un nouvel engagement américain en Europe, avant d’accéder au rang de lieutenant-colonel.
Mais par la suite, sa carrière a néanmoins connu un coup d’accélérateur proprement phénoménal puisqu’en avril 1942, sautant pas moins de deux rangs au passage (!), il est devenu, à 46 ans, le plus jeune major-général (1) de l’Armée américaine.
Renvoyé en Europe avec un certain… Dwight Eisenhower pour y étudier la faisabilité d’un débarquement sur les côtes de France, puis affecté au théâtre méditerranéen dans le cadre de l’Opération Torch, où il n’a pourtant joué aucun rôle opérationnel, Clark a ensuite été catapulté lieutenant-général (2) en novembre avant d’hériter, en janvier de l’année suivante, du commandement de la 5ème Armée américaine…
(1) en devenant deux étoiles, Clark avait ainsi directement sauté les rangs de colonel et de brigadier-général
(2) trois étoiles
4 commentaires:
Bonjour,
Merci pour ce blog toujours passionnant.
Un point à rectifier : Clark n'a pas sauté deux grades en 1941-42 mais un seul.
Cf. diverses sources en ligne, dont "The Citadel" qui donne les dates suivantes :
He was promoted to first lieutenant May 15, 1917; to captain Aug. 5, 1917; to major Jan. 14, 1933; to lieutenant colonel July 1, 1940; to brigadier general Aug. 4,1941; to major general Aug. 17, 1942; to lieutenant general Nov. 11, 1942; to general March 10, 1945.
Entre le grade de lieutenant-colonel et celui de major-général, il y a bel et bien deux grades : celui de colonel et celui de brigadier-général
Bonjour,
En effet, il y a bien deux grades. Mais Clark n'a pas sauté celui de brigadier-général puisqu'il a été promu à ce grade le 4 août 1941 et qu'il l'a conservé un an, avant d'être promu major-général le 17 août 1942.
Il a donc sauté "seulement" le grade de colonel.Il serait intéressant de savoir si ce saut a été fréquent ou si la carrière de Clark a été singulière.
On reste étonné devant le contraste entre la lenteur de sa carrière avant-guerre et sa fulgurance pendant la guerre. Là encore, une approche intéressante, du domaine de l'historien, serait une mise en perspective avec la "moyenne" des officiers "à potentiel" pendant la même période.
Le reste est contingent aux circonstances. On se souvient des promotions fulgurantes pendant les guerres de la Révolution ou au sein de la France libre...
En effet. Mais Clark est bien passé par le grade de brigadier-général : promu le 4 août 1941, il est resté dans ce grade pendant un an.
Il n'a en définitive "sauté" qu'un seul grade, celui de colonel.
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