Soldats italiens, en Afrique du Nord |
... si la Campagne d'Italie s'était déroulée conformément aux attentes de Churchill, sans doute n'y aurait-il jamais eu de Débarquement en Normandie sauf, peut-être, dans une version a minima, donc fort éloignée de celle qui fut finalement mise en œuvre.
Le problème, c’est que, comme à Gallipoli, cette campagne qui s’amorce repose sur des prémisses erronées, sur une large surestimation du véritable potentiel militaire dont on dispose, sur une sous-estimation encore plus importante de celui de l’ennemi, sur une coupable méconnaissance du terrain, mais aussi sur les épaules d’officiers qui, même lorsqu'ils s'avèrent compétents, ne sont que fort peu concernés par le résultat final des opérations qu'ils dirigent et pour lesquelles il doivent simplement "faire de leur mieux" mais avec la certitude qu'ils bénéficieront toujours, en cas d’échec, de la possibilité de recommencer une autre fois, à un autre moment, dans une autre campagne…
Pour Churchill, et pour l’État-major britannique, il faut attaquer en Italie tout simplement parce que ce sera "plus facile" qu’en France, parce que l’Italie, comme l’Empire ottoman trente ans auparavant, est le "ventre mou de l’Europe" qui, toujours à l'instar de ce défunt Empire, n’a cessé depuis des années de faire l’étalage de ses faiblesses et de ses carences sur le champ de bataille.
Et contrairement à ce qui s'était passé en 1915, on a cette fois de solides raisons de croire que cette pitoyable armée italienne déposera bel et bien les armes dès les premières minutes de l’attaque puisque, depuis des semaines, de hauts responsables politiques et militaires de la Péninsule manœuvrent en secret non seulement pour se débarrasser de leur Duce mais aussi pour obtenir des Alliés une paix séparée voire même un renversement d'alliance...
Le problème, c’est que, comme à Gallipoli, cette campagne qui s’amorce repose sur des prémisses erronées, sur une large surestimation du véritable potentiel militaire dont on dispose, sur une sous-estimation encore plus importante de celui de l’ennemi, sur une coupable méconnaissance du terrain, mais aussi sur les épaules d’officiers qui, même lorsqu'ils s'avèrent compétents, ne sont que fort peu concernés par le résultat final des opérations qu'ils dirigent et pour lesquelles il doivent simplement "faire de leur mieux" mais avec la certitude qu'ils bénéficieront toujours, en cas d’échec, de la possibilité de recommencer une autre fois, à un autre moment, dans une autre campagne…
Pour Churchill, et pour l’État-major britannique, il faut attaquer en Italie tout simplement parce que ce sera "plus facile" qu’en France, parce que l’Italie, comme l’Empire ottoman trente ans auparavant, est le "ventre mou de l’Europe" qui, toujours à l'instar de ce défunt Empire, n’a cessé depuis des années de faire l’étalage de ses faiblesses et de ses carences sur le champ de bataille.
Et contrairement à ce qui s'était passé en 1915, on a cette fois de solides raisons de croire que cette pitoyable armée italienne déposera bel et bien les armes dès les premières minutes de l’attaque puisque, depuis des semaines, de hauts responsables politiques et militaires de la Péninsule manœuvrent en secret non seulement pour se débarrasser de leur Duce mais aussi pour obtenir des Alliés une paix séparée voire même un renversement d'alliance...
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