l'Invasion de l'Italie : sur le papier, c'était facile... |
… Québec, 17 aout 1943
Car dans l’armée américaine, le soldat est aussi, et peut-être même surtout, un électeur qu'il importe de ménager !
En quelques jours, grâce à la Presse, Patton-le-héros-victorieux se métamorphose alors en Patton-la-brute-insensible, pour ne pas dire en Patton-le-SS.
Car dans l’armée américaine, le soldat est aussi, et peut-être même surtout, un électeur qu'il importe de ménager !
En quelques jours, grâce à la Presse, Patton-le-héros-victorieux se métamorphose alors en Patton-la-brute-insensible, pour ne pas dire en Patton-le-SS.
Et fait probablement unique dans l'Histoire des guerres, le meilleur général du moment se voit vite sommé de présenter des excuses publiques non seulement au soldat victime de ce l'on appellerait aujourd'hui un shock post traumatique, mais aussi à l'armée américaine toute entière, avant de se voir relevé de son commandement et prié de se faire oublier pendant près d’un an, à travers d’insignifiantes "tournées de popotes" de Malte au Caire, en passant par la Corse ou Londres.
S’il est naturellement impossible de savoir dans quelle mesure il aurait pu - ou non - réellement influer sur le cours des événements en Italie-même, son absence ne s’en fera pas moins cruellement sentir lors de la bataille qui s’annonce.
Car fort de ce succès, et plus que jamais fidèle à sa stratégie de lent grignotage périphérique, Churchill entend à présent poursuivre l'offensive en Italie et, au-delà, vers les Balkans, l'Autriche et l'Allemagne du Sud !
Mais c’est alors que Roosevelt, et l’Amérique, se réveillent et, à la Conférence de Québec, du 17 au 24 aout, rappellent l’engagement solennel de prendre bientôt pied sur les côtes françaises.
Et cette fois, les Britanniques, épuisés par quatre années de guerre. et de plus en plus réduits au rôle de parent pauvre face à leur puissant allié d’outre-Atlantique, n'ont d'autre choix que de s'incliner, même si Churchill lui-même n’a pas encore dit son dernier mot...
S’il est naturellement impossible de savoir dans quelle mesure il aurait pu - ou non - réellement influer sur le cours des événements en Italie-même, son absence ne s’en fera pas moins cruellement sentir lors de la bataille qui s’annonce.
Car fort de ce succès, et plus que jamais fidèle à sa stratégie de lent grignotage périphérique, Churchill entend à présent poursuivre l'offensive en Italie et, au-delà, vers les Balkans, l'Autriche et l'Allemagne du Sud !
Mais c’est alors que Roosevelt, et l’Amérique, se réveillent et, à la Conférence de Québec, du 17 au 24 aout, rappellent l’engagement solennel de prendre bientôt pied sur les côtes françaises.
Et cette fois, les Britanniques, épuisés par quatre années de guerre. et de plus en plus réduits au rôle de parent pauvre face à leur puissant allié d’outre-Atlantique, n'ont d'autre choix que de s'incliner, même si Churchill lui-même n’a pas encore dit son dernier mot...
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