Montgomery et Patton, en Sicile : je t'aine, moi non plus... |
... sur le plan opérationnel, la Bataille de Sicile est une nouvelle et incontestable victoire alliée.
En à peine plus d'un mois, les 160 000 soldats débarqués dans l’île sont en effet parvenus à vaincre 75 000 soldats allemands et surtout 200 000 italiens... il est vrai fort démunis en matériel et se demandant, comme de plus en plus de leurs compatriotes, ce qu'ils faisaient encore dans cette guerre.
Avec quelque 9 000 tués, blessés et disparus, les pertes américaines, bien qu’inférieures à celles des Britanniques, n’en sont pas moins importantes pour une nation il est vrai peu habituée à la chose.
Plus grave, malgré plus de 100 000 prisonniers, une bonne partie du contingent italien et, surtout, la quasi-totalité du contingent allemand a finalement réussi à quitter l’île et à rallier l’Italie par le Détroit de Messine, large d’à peine 4 kms.
Mais ce qui retient surtout l'attention de l'opinion publique américaine, c'est "l’affaire de la gifle" : alors qu'il visitait un hôpital de campagne, le bouillant général Patton n'a en effet pu s'empêcher de coller une gifle, devant témoins, à un soldat qui, bien que ne souffrant d'aucune blessure physique, refusait de retourner au combat.
Dans l'armée britannique ou française, l'épisode serait passé totalement inaperçu, alors que dans l'armée allemande ou même italienne, on se serait plutôt étonné que le général n'ait pas fait fusiller le soldat séance tenante.
Mais dans l'armée américaine, il en va hélas tout autrement…
En à peine plus d'un mois, les 160 000 soldats débarqués dans l’île sont en effet parvenus à vaincre 75 000 soldats allemands et surtout 200 000 italiens... il est vrai fort démunis en matériel et se demandant, comme de plus en plus de leurs compatriotes, ce qu'ils faisaient encore dans cette guerre.
Avec quelque 9 000 tués, blessés et disparus, les pertes américaines, bien qu’inférieures à celles des Britanniques, n’en sont pas moins importantes pour une nation il est vrai peu habituée à la chose.
Plus grave, malgré plus de 100 000 prisonniers, une bonne partie du contingent italien et, surtout, la quasi-totalité du contingent allemand a finalement réussi à quitter l’île et à rallier l’Italie par le Détroit de Messine, large d’à peine 4 kms.
Mais ce qui retient surtout l'attention de l'opinion publique américaine, c'est "l’affaire de la gifle" : alors qu'il visitait un hôpital de campagne, le bouillant général Patton n'a en effet pu s'empêcher de coller une gifle, devant témoins, à un soldat qui, bien que ne souffrant d'aucune blessure physique, refusait de retourner au combat.
Dans l'armée britannique ou française, l'épisode serait passé totalement inaperçu, alors que dans l'armée allemande ou même italienne, on se serait plutôt étonné que le général n'ait pas fait fusiller le soldat séance tenante.
Mais dans l'armée américaine, il en va hélas tout autrement…
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