Patton, sur la route de Messine... qu'il voulut à tout prix rejoindre avant Montgomery |
... Sicile, 9 juillet 1943
Pour s'emparer de la Sicile (Opération Husky), les Alliés ont mobilisé des moyens considérables - 200 000 hommes et plus de 2 000 navires et embarcations de toute taille - qui préfigurent le futur Débarquement de Normandie.
Et si le commandement de l'ensemble demeure - théoriquement - britannique, c'est bel et bien la doctrine américaine - ne partir au combat qu'en situation de supériorité numérique et technique écrasante - qui s'impose.
Car si les Allemands ont popularisé la Blitzkrieg, les Américains lui ont apporté cette dimension logistique qui lui permet - presque - de progresser inexorablement, quels que soient les imprévus et autres erreurs d'appréciation.
Et de fait, l'île tombe en un mois : ni la résistance des troupes allemandes et italiennes, ni les inévitables ratés d'une aussi vaste entreprise, ne pouvant, fondamentalement, stopper une machine qui a tout du rouleau compresseur et qui, comme lui, écrase tout sur son passage…
Le rôle central de cette campagne à été confié à Bernard Montgomery, mais comme George Patton n'entend pas pour autant y faire de la figuration, en se contentant de protéger les flancs de son homologue britannique, son interprétation "toute personnelle" des ordres reçus le pousse au contraire à lancer ses troupes contre Palerme, puis contre Messine, qu'il arrache l'une et l'autre au nez et à la barbe des Britanniques.
Le problème, c'est que dans son acharnement à arriver à Messine avant Montgomery, Patton n'a pas hésité non seulement à enfreindre ses ordres, mais aussi à sacrifier bon nombre de soldats placés sous son commandement...
Pour s'emparer de la Sicile (Opération Husky), les Alliés ont mobilisé des moyens considérables - 200 000 hommes et plus de 2 000 navires et embarcations de toute taille - qui préfigurent le futur Débarquement de Normandie.
Et si le commandement de l'ensemble demeure - théoriquement - britannique, c'est bel et bien la doctrine américaine - ne partir au combat qu'en situation de supériorité numérique et technique écrasante - qui s'impose.
Car si les Allemands ont popularisé la Blitzkrieg, les Américains lui ont apporté cette dimension logistique qui lui permet - presque - de progresser inexorablement, quels que soient les imprévus et autres erreurs d'appréciation.
Et de fait, l'île tombe en un mois : ni la résistance des troupes allemandes et italiennes, ni les inévitables ratés d'une aussi vaste entreprise, ne pouvant, fondamentalement, stopper une machine qui a tout du rouleau compresseur et qui, comme lui, écrase tout sur son passage…
Le rôle central de cette campagne à été confié à Bernard Montgomery, mais comme George Patton n'entend pas pour autant y faire de la figuration, en se contentant de protéger les flancs de son homologue britannique, son interprétation "toute personnelle" des ordres reçus le pousse au contraire à lancer ses troupes contre Palerme, puis contre Messine, qu'il arrache l'une et l'autre au nez et à la barbe des Britanniques.
Le problème, c'est que dans son acharnement à arriver à Messine avant Montgomery, Patton n'a pas hésité non seulement à enfreindre ses ordres, mais aussi à sacrifier bon nombre de soldats placés sous son commandement...
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