Suvla Bay, ou l'occasion bousillée... |
… le meilleur exemple du manque d’implication des officiers supérieurs, particulièrement britanniques, se produisit en Baie de Suvla, en aout 1915, et représenta également un excellent exemple, pour ne pas dire un cas d’école, de la meilleure manière de bousiller totalement ce qui était pourtant, à l’origine, un excellent plan.
Le 8 aout 1915, donc, dans ce que chacun considérait comme "la tentative de la dernière chance", un important contingent débarqua là où les Ottomans ne les attendaient pas, et là où il leur faudrait sans nul doute de nombreuses heures avant d’être en mesure d’expédier des troupes.
Mais au lieu d’aiguillonner ses hommes et de les inciter à se lancer aussitôt à l’assaut des crêtes où ne se trouvait - pour une fois - aucun défenseur ottoman, le commandant du dit contingent, le général Stopford, préféra regagner la cabine de son aviso pour y dormir, et ne daigna même pas, le lendemain, mettre le pied sur la plage !
Et à celui qui, peu après, lui fit observer que ses hommes ne se trouvaient pas sur les crêtes comme ils l’auraient dû à pareille heure, le même Stopford se contenta de rétorquer que "Non, mais ils ont débarqué !",… comme s’il ne se sentait pas personnellement concerné par l’issue de l’opération qu’il était pourtant censé commander et mener à bien, comme s’il considérait que le simple fait d’avoir réussi à débarquer constituait déjà une victoire suffisante en soi !
Quand son propre supérieur, le général Hamilton, s’en rendit compte, et donna enfin les ordres nécessaires, il était déjà trop tard, l’occasion était passée, et les Ottomans, et leurs mitrailleuses, déjà arrivés sur les crêtes…
Le 8 aout 1915, donc, dans ce que chacun considérait comme "la tentative de la dernière chance", un important contingent débarqua là où les Ottomans ne les attendaient pas, et là où il leur faudrait sans nul doute de nombreuses heures avant d’être en mesure d’expédier des troupes.
Mais au lieu d’aiguillonner ses hommes et de les inciter à se lancer aussitôt à l’assaut des crêtes où ne se trouvait - pour une fois - aucun défenseur ottoman, le commandant du dit contingent, le général Stopford, préféra regagner la cabine de son aviso pour y dormir, et ne daigna même pas, le lendemain, mettre le pied sur la plage !
Et à celui qui, peu après, lui fit observer que ses hommes ne se trouvaient pas sur les crêtes comme ils l’auraient dû à pareille heure, le même Stopford se contenta de rétorquer que "Non, mais ils ont débarqué !",… comme s’il ne se sentait pas personnellement concerné par l’issue de l’opération qu’il était pourtant censé commander et mener à bien, comme s’il considérait que le simple fait d’avoir réussi à débarquer constituait déjà une victoire suffisante en soi !
Quand son propre supérieur, le général Hamilton, s’en rendit compte, et donna enfin les ordres nécessaires, il était déjà trop tard, l’occasion était passée, et les Ottomans, et leurs mitrailleuses, déjà arrivés sur les crêtes…
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