Obusier de 305mm autrichien, dans les Carpathes, en 1914 |
... le gros handicap de la Triple Alliance - et de cela chacun est de plus en plus conscient - c'est de devoir combattre en même temps sur deux Fronts séparés par des milliers de kms (1)
Mais que l'un de ces deux Fronts vienne soudain à s'effondrer ou à disparaître - et c'est d'ailleurs ce qui arrivera en 1917 - et l'Alliance sera alors en mesure de reporter tous ses moyens sur l'autre Front, et peut-être alors de l'emporter sur la Triple Entente.
Si le Front de l'Ouest paraît pour l'heure relativement stabilisé, et le mariage entre Français et Britanniques plus fort que jamais, la situation est en revanche toute autre à l'Est, où le troisième partenaire, la Russie, mal commandée et équipée, et qui a déjà subi d'énormes pertes face aux Allemands et Austro-Hongrois, est en difficultés et va de surcroît bientôt devoir affronter les Ottomans.
Outre son effet bénéfique à l'Ouest, un "troisième Front" que l'on ouvrirait au Sud-Est, et plus précisément aux Dardanelles, et contre l'Empire ottoman, soulagerait assurément la Russie et permettrait également de rétablir avec elle le lien maritime rompu par les Ottomans avec la fermeture des détroits.
Et un Empire ottoman résolument attaqué et assiégé aurait aussi toutes les chances de rallier la Grèce ainsi que l'un ou l'autre État des Balkans dans les rangs de l'Entente avec un nombre appréciable de combattants - ou devrait-on dire de chair à canon - supplémentaires...
(1) ce sera également le handicap - rédhibitoire - de l'Allemagne, lors de la 2ème G.M.
Mais que l'un de ces deux Fronts vienne soudain à s'effondrer ou à disparaître - et c'est d'ailleurs ce qui arrivera en 1917 - et l'Alliance sera alors en mesure de reporter tous ses moyens sur l'autre Front, et peut-être alors de l'emporter sur la Triple Entente.
Si le Front de l'Ouest paraît pour l'heure relativement stabilisé, et le mariage entre Français et Britanniques plus fort que jamais, la situation est en revanche toute autre à l'Est, où le troisième partenaire, la Russie, mal commandée et équipée, et qui a déjà subi d'énormes pertes face aux Allemands et Austro-Hongrois, est en difficultés et va de surcroît bientôt devoir affronter les Ottomans.
Outre son effet bénéfique à l'Ouest, un "troisième Front" que l'on ouvrirait au Sud-Est, et plus précisément aux Dardanelles, et contre l'Empire ottoman, soulagerait assurément la Russie et permettrait également de rétablir avec elle le lien maritime rompu par les Ottomans avec la fermeture des détroits.
Et un Empire ottoman résolument attaqué et assiégé aurait aussi toutes les chances de rallier la Grèce ainsi que l'un ou l'autre État des Balkans dans les rangs de l'Entente avec un nombre appréciable de combattants - ou devrait-on dire de chair à canon - supplémentaires...
(1) ce sera également le handicap - rédhibitoire - de l'Allemagne, lors de la 2ème G.M.
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