L'Almirante Lattore, redevenu chilien, en 1921 |
… heureusement, et pour cette fois du moins, l’affaire se termine finalement dans le calme, et par le retour des marins ottomans, aussi dépités que furieux, dans leur pays natal
Mais, comme il fallait s’y attendre, cette malheureuse histoire va laisser des traces profondes et durables dans les relations entre l’Empire et la Grande-Bretagne,… surtout si l’on se rappelle que les dits dreadnought ont été largement financés par une souscription volontaire auprès du public, et que de tels navires incarnent alors, et partout dans le monde, le summum de la fierté nationale et de sa virilité triomphante !
Dans l’immédiat, la Royal Navy y gagne en tout cas deux dreadnought de plus, qui accroissent son avantage numérique sur la Kaiserlische Marine allemande, et qui, avec des équipages néanmoins fort improvisés, rejoignent la flotte dès le début du mois d’aout et y serviront jusqu’à la fin de la guerre (1)
Et ce n’est pas fini puisque, dans la foulée, Churchill décide également de mettre la main, mais cette fois par la négociation et le rachat, sur l’Almirante Latorre, un des deux dreadnought alors en construction pour la marine chilienne (2) lequel va devenir le HMS Canada (3) et entrer en service en octobre 1915.
Mais alors que tout le monde la croit close, "l’affaire des dreadnought ottomans" va bientôt connaître un rebondissement aussi inattendu que spectaculaire…
(1) intacts, et en relativement bon état, à la fin de la guerre, les Agincourt et Erin seront néanmoins ferraillés en 1922, en application des clauses du Traité de Washington sur la réduction des armements navals.
(2) inachevé en 1914, et laissé à l’abandon pendant près de quatre ans, le deuxième dreadnought chilien sera finalement racheté par la Royal Navy en 1918 et terminé en porte-avions sous le nom de HMS Eagle
(3) après la guerre, le Canada sera revendu, sous son nom d’origine à ses premiers acheteurs chiliens, qui le garderont en service jusqu’au début des années 1950
Mais, comme il fallait s’y attendre, cette malheureuse histoire va laisser des traces profondes et durables dans les relations entre l’Empire et la Grande-Bretagne,… surtout si l’on se rappelle que les dits dreadnought ont été largement financés par une souscription volontaire auprès du public, et que de tels navires incarnent alors, et partout dans le monde, le summum de la fierté nationale et de sa virilité triomphante !
Dans l’immédiat, la Royal Navy y gagne en tout cas deux dreadnought de plus, qui accroissent son avantage numérique sur la Kaiserlische Marine allemande, et qui, avec des équipages néanmoins fort improvisés, rejoignent la flotte dès le début du mois d’aout et y serviront jusqu’à la fin de la guerre (1)
Et ce n’est pas fini puisque, dans la foulée, Churchill décide également de mettre la main, mais cette fois par la négociation et le rachat, sur l’Almirante Latorre, un des deux dreadnought alors en construction pour la marine chilienne (2) lequel va devenir le HMS Canada (3) et entrer en service en octobre 1915.
Mais alors que tout le monde la croit close, "l’affaire des dreadnought ottomans" va bientôt connaître un rebondissement aussi inattendu que spectaculaire…
(1) intacts, et en relativement bon état, à la fin de la guerre, les Agincourt et Erin seront néanmoins ferraillés en 1922, en application des clauses du Traité de Washington sur la réduction des armements navals.
(2) inachevé en 1914, et laissé à l’abandon pendant près de quatre ans, le deuxième dreadnought chilien sera finalement racheté par la Royal Navy en 1918 et terminé en porte-avions sous le nom de HMS Eagle
(3) après la guerre, le Canada sera revendu, sous son nom d’origine à ses premiers acheteurs chiliens, qui le garderont en service jusqu’au début des années 1950
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