Le Goeben, avant la guerre |
... 2 juillet 1912
En paraphrasant une célèbre publicité de boisson gazeuse, on pourrait dire de lui qu'il ressemble à s'y méprendre à un dreadnought, qu'il aussi gros, puissant... et coûteux qu'un dreadnought,... mais que ce n'est pas un dreadnought !
Car malgré ses 25 000 tonnes et ses dix pièces de 280mm, le SMS Goeben, qui vient tout juste d'entrer en service dans la Kaiserliche Marine, est ce que l'on appelle alors un "croiseur de bataille", soit une de ces fausses bonnes idées dont l'Histoire militaire est friande, qui conserve l'armement d'un cuirassé mais abandonne de nombreuses (et fort lourdes) plaques de blindage au profit de machines plus puissantes, qui lui confèrent une vitesse supérieure à celle des cuirassés, auxquels il doit en quelque sorte servir d'éclaireur
Dès sa mise en service, le Goeben se voit affecté au sein de la Mittelmeerdivision du contre-amiral Wilhelm Souchon, soit la petite escadre que la Kaiserliche Marine entretient en Méditerranée, et c'est à Pola (Hongrie), où le Goeben se trouve alors en révision, que Souchon apprend la nouvelle de l'entrée en guerre de l'Allemagne contre la France.
Pas question de s'attarder dans ces parages où Français et Britanniques disposent de moyens infiniment supérieurs aux siens : à l'instar de Maximilian von Spee qui, au même moment, quitte Tsingtao (Chine) avec l'Ostasiengeschwader (1) pour ne pas s'y retrouver bloqué par les marines britanniques, australiennes et même japonaises, Souchon décide d'appareiller avec le Goeben et le croiseur léger Breslau (2).
Mais contrairement à Spee, qui peut espérer rallier l'Allemagne en passant par le Cap Horn (3), Souchon sait qu'il n'a, lui, aucune chance d'en faire de même par le Détroit de Gibraltar ou le Canal de Suez !
En paraphrasant une célèbre publicité de boisson gazeuse, on pourrait dire de lui qu'il ressemble à s'y méprendre à un dreadnought, qu'il aussi gros, puissant... et coûteux qu'un dreadnought,... mais que ce n'est pas un dreadnought !
Car malgré ses 25 000 tonnes et ses dix pièces de 280mm, le SMS Goeben, qui vient tout juste d'entrer en service dans la Kaiserliche Marine, est ce que l'on appelle alors un "croiseur de bataille", soit une de ces fausses bonnes idées dont l'Histoire militaire est friande, qui conserve l'armement d'un cuirassé mais abandonne de nombreuses (et fort lourdes) plaques de blindage au profit de machines plus puissantes, qui lui confèrent une vitesse supérieure à celle des cuirassés, auxquels il doit en quelque sorte servir d'éclaireur
Dès sa mise en service, le Goeben se voit affecté au sein de la Mittelmeerdivision du contre-amiral Wilhelm Souchon, soit la petite escadre que la Kaiserliche Marine entretient en Méditerranée, et c'est à Pola (Hongrie), où le Goeben se trouve alors en révision, que Souchon apprend la nouvelle de l'entrée en guerre de l'Allemagne contre la France.
Pas question de s'attarder dans ces parages où Français et Britanniques disposent de moyens infiniment supérieurs aux siens : à l'instar de Maximilian von Spee qui, au même moment, quitte Tsingtao (Chine) avec l'Ostasiengeschwader (1) pour ne pas s'y retrouver bloqué par les marines britanniques, australiennes et même japonaises, Souchon décide d'appareiller avec le Goeben et le croiseur léger Breslau (2).
Mais contrairement à Spee, qui peut espérer rallier l'Allemagne en passant par le Cap Horn (3), Souchon sait qu'il n'a, lui, aucune chance d'en faire de même par le Détroit de Gibraltar ou le Canal de Suez !
Repassé en Méditerranée, il profite de la confusion du moment pour bombarder brièvement Bône et Philippeville (4) à l'aube du 4 aout...
(1) l'Ostasiengeschwader, ou "escadron d'extrême-orient" était composée des croiseurs-cuirassés Scharnhorst et Gneisenau et de quatre croiseurs légers
(2) mis en service en 1912, le Breslau est un 4 500 tonnes doté de 12 pièces de 105mm
(3) sur la croisière, et finalement l'annihilation de l'escadre de Spee aux Falklands, Saviez-vous que... 3538 à 3558
(4) aujourd'hui Annaba et Skikda, Algérie
(1) l'Ostasiengeschwader, ou "escadron d'extrême-orient" était composée des croiseurs-cuirassés Scharnhorst et Gneisenau et de quatre croiseurs légers
(2) mis en service en 1912, le Breslau est un 4 500 tonnes doté de 12 pièces de 105mm
(3) sur la croisière, et finalement l'annihilation de l'escadre de Spee aux Falklands, Saviez-vous que... 3538 à 3558
(4) aujourd'hui Annaba et Skikda, Algérie
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