L'Agincourt (au premier plan) et l'Erin, en 1918 |
… 29 juillet 1914
Car le 29 juillet, alors que l’Europe est en train de basculer dans la guerre, Churchill décide de réquisitionner, et de faire verser à la Royal Navy, sous les noms d’Agincourt et Erin, les dreadnought Sultân Osmân-ı (ex Rio de Janeiro brésilien) et Reşadiye, dont nous avons déjà parlé et qui terminent leurs essais en mer, ultime étape avant livraison à leur acheteur, l’Empire ottoman !
Avec l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne contre l’Allemagne qui apparait de plus en plus imminente, et le rapprochement de plus en plus évident de l’Allemagne avec l’Empire, la décision de Churchill est on ne peut plus logique : à quoi bon en effet livrer à autrui des armes alors considérées comme la clé de toute victoire sur Mer, des armes dont on risque d’avoir urgemment besoin pour soi-même,… et des armes qui risquent fort d’être utilisées contre soi dans les jours ou les semaines à venir !
Si la décision de Churchill est donc justifiée, et par ailleurs conforme au Droit international et aux clauses des contrats d’achat des navires, elle n’en provoque pas moins - on s’en doute - la consternation et la colère chez les Ottomans !
Et c’est particulièrement vrai des centaines de marins ottomans déjà présents en Grande-Bretagne pour y réceptionner les navires et les convoyer jusque Constantinople, lesquels se déclarent prêts à les prendre d’assaut pour y hisser leur pavillon national, menace à laquelle Churchill, nullement impressionné, réplique du tac-au-tac en donnant l’ordre de s’opposer à pareille tentative "par la force si nécessaire"
On est à deux doigts d’une entrée en guerre prématurée de l’Empire ottoman aux côtés de l’Allemagne…
Car le 29 juillet, alors que l’Europe est en train de basculer dans la guerre, Churchill décide de réquisitionner, et de faire verser à la Royal Navy, sous les noms d’Agincourt et Erin, les dreadnought Sultân Osmân-ı (ex Rio de Janeiro brésilien) et Reşadiye, dont nous avons déjà parlé et qui terminent leurs essais en mer, ultime étape avant livraison à leur acheteur, l’Empire ottoman !
Avec l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne contre l’Allemagne qui apparait de plus en plus imminente, et le rapprochement de plus en plus évident de l’Allemagne avec l’Empire, la décision de Churchill est on ne peut plus logique : à quoi bon en effet livrer à autrui des armes alors considérées comme la clé de toute victoire sur Mer, des armes dont on risque d’avoir urgemment besoin pour soi-même,… et des armes qui risquent fort d’être utilisées contre soi dans les jours ou les semaines à venir !
Si la décision de Churchill est donc justifiée, et par ailleurs conforme au Droit international et aux clauses des contrats d’achat des navires, elle n’en provoque pas moins - on s’en doute - la consternation et la colère chez les Ottomans !
Et c’est particulièrement vrai des centaines de marins ottomans déjà présents en Grande-Bretagne pour y réceptionner les navires et les convoyer jusque Constantinople, lesquels se déclarent prêts à les prendre d’assaut pour y hisser leur pavillon national, menace à laquelle Churchill, nullement impressionné, réplique du tac-au-tac en donnant l’ordre de s’opposer à pareille tentative "par la force si nécessaire"
On est à deux doigts d’une entrée en guerre prématurée de l’Empire ottoman aux côtés de l’Allemagne…
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