Churchill, à la Bataille d'Omdurman, dont il se sortit une fois de plus indemne |
… en 1898, on retrouve Churchill en Égypte, puis au Soudan, où il combat une fois de plus sans subir la moindre égratignure.
Mais l’Armée le passionnant moins que l’écriture, il en démissionne au printemps 1899 puis, tenté par l’exemple d’un père qui, avant sa mort, avait fait une carrière politique honorable, décide de se présenter à son tour devant les électeurs en tant que candidat du parti conservateur, auquel il demeurera fidèle pendant la quasi-totalité de sa longue carrière.
Battu aux élections, il lui faut trouver une autre manière de gagner sa vie, ce que la Seconde Guerre des Boers, débutée en octobre, lui permet de faire aussitôt, en reprenant pour le compte du Morning Post les habits du correspondant de guerre.
Hélas, le 15 novembre, le train blindé dans lequel il se trouve tombe dans une embuscade,... dont il se sort une fois de plus indemne mais qu’il lui vaut tout de même de se retrouver dans un camp de prisonniers à Pretoria.
Mais l’Armée le passionnant moins que l’écriture, il en démissionne au printemps 1899 puis, tenté par l’exemple d’un père qui, avant sa mort, avait fait une carrière politique honorable, décide de se présenter à son tour devant les électeurs en tant que candidat du parti conservateur, auquel il demeurera fidèle pendant la quasi-totalité de sa longue carrière.
Battu aux élections, il lui faut trouver une autre manière de gagner sa vie, ce que la Seconde Guerre des Boers, débutée en octobre, lui permet de faire aussitôt, en reprenant pour le compte du Morning Post les habits du correspondant de guerre.
Hélas, le 15 novembre, le train blindé dans lequel il se trouve tombe dans une embuscade,... dont il se sort une fois de plus indemne mais qu’il lui vaut tout de même de se retrouver dans un camp de prisonniers à Pretoria.
En tant que civil, il exige d'être libéré, mais le commandant du camp refuse, Qu'importe : il s’évade avant de parcourir, dans des conditions rocambolesques et hautement médiatisées, les quelque 500 kms qui le séparent de la ville portugaise de Lourenço Marques (1)
Mais plutôt que de rentrer aussitôt en Angleterre pour y goûter un repos bien mérité, il décide de rejoindre les rangs de l’armée de Redvers Buller où, cumulant toujours le titre de correspondant de guerre, il se voit confier un commandement dans la cavalerie légère, avec laquelle il participe à plusieurs batailles, toujours sans souffrir la moindre égratignure, jusqu’à participer à la libération du camp dans lequel il avait été tenu prisonnier !
Mais plutôt que de rentrer aussitôt en Angleterre pour y goûter un repos bien mérité, il décide de rejoindre les rangs de l’armée de Redvers Buller où, cumulant toujours le titre de correspondant de guerre, il se voit confier un commandement dans la cavalerie légère, avec laquelle il participe à plusieurs batailles, toujours sans souffrir la moindre égratignure, jusqu’à participer à la libération du camp dans lequel il avait été tenu prisonnier !
1 commentaire:
Bonjour!
Bonne idée de rappeler la jeunesse de Churchill, fils bien aimé d'une famille d'aristocrates anglais de haut lignage pour qui la Guerre était quelque chose comme un divertissement d'ordre supérieur, un "blood sport" semblable à la chasse...en mieux.
Ca situe l'univers mental du bonhomme.
Ce n'était pas un cas unique: le général Carton de Wiart un anglais d'origine belge (et noble) qui eut une longue carrière militaire et diplomatique, et fut blessé et mutilé, déclara après la guerre de 14 que "franchement il s'était bien amusé"....s'il avait été simple soldat il aurait sans doute eu un jugement un peu différent.(C'est Carton de wiart qui a servi de modèle au très furieux général Ben Ritchie Hook dans la trilogie de romans "men at arms" du très caustique romancier anglais Evlyn Waugh", qui vécut l'épisode de la bataille de Crètre que vous avez si bien décrit)
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