En vert clair : les territoires autrichiens promis aux Italiens par l'Entente |
… mais si l’Europe, ses colonies, et même le Japon, succombe pour l’heure à l’ivresse guerrière, trois pays brillent pourtant par leur absence, à commencer par le Royaume d’Italie.
L’Italie est pourtant un des membres fondateurs de la Triplice, mais cette "Triple Alliance" n’est pas assortie d’une obligation d’assistance militaire mutuelle en cas de conflit avec un non-membre de l’Alliance et, de toute manière, les dirigeants italiens, à commencer par le Roi Victor-Emnanuel III, ne voient tout simplement pas ce que l’Italie pourrait à présent gagner en s’alignant aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois !
Et c’est particulièrement vrai pour les Irrédentistes qui, bien qu’ayant applaudi la conquête de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et des îles grecques du Dodécanèse lors de la guerre de 1911 contre l’Empire ottoman, revendiquent depuis 1877 l'unification politique de l'ensemble des territoires de langue italienne ou ayant fait partie des anciens États italiens, et en particulier le Trentino, le port de Triste ou encore la Dalmatie, où vivent d'importantes minorités italophones mais qui sont actuellement… austro-hongrois !
Bien qu’affichant son absolue neutralité dans la nouvelle guerre qui vient de s’ouvrir, tout le jeu des dirigeants italiens va donc consister à sonder discrètement autant la Triple Alliance que la Triple Entente afin de savoir quel butin celle-ci serait prête à leur concéder si le Royaume s’engageait à ses côtés !
Et à ce petit marchandage, c’est la Triple Entente, qui n’a évidemment aucun territoire… à perdre (!) qui va finir par l’emporter : le 26 avril 1915, le Pacte de Londres promettra aux Italiens, en cas de victoire, l’essentiel de ce qu’ils réclament sur l’Autriche-Hongrie, mais aussi des gains en Albanie, en Turquie et même en Afrique, ce qui, un mois plus tard, autorisera le Royaume à changer d’alliance et à déclarer officiellement la guerre à l’Autriche-Hongrie…
L’Italie est pourtant un des membres fondateurs de la Triplice, mais cette "Triple Alliance" n’est pas assortie d’une obligation d’assistance militaire mutuelle en cas de conflit avec un non-membre de l’Alliance et, de toute manière, les dirigeants italiens, à commencer par le Roi Victor-Emnanuel III, ne voient tout simplement pas ce que l’Italie pourrait à présent gagner en s’alignant aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois !
Et c’est particulièrement vrai pour les Irrédentistes qui, bien qu’ayant applaudi la conquête de la Tripolitaine, de la Cyrénaïque et des îles grecques du Dodécanèse lors de la guerre de 1911 contre l’Empire ottoman, revendiquent depuis 1877 l'unification politique de l'ensemble des territoires de langue italienne ou ayant fait partie des anciens États italiens, et en particulier le Trentino, le port de Triste ou encore la Dalmatie, où vivent d'importantes minorités italophones mais qui sont actuellement… austro-hongrois !
Bien qu’affichant son absolue neutralité dans la nouvelle guerre qui vient de s’ouvrir, tout le jeu des dirigeants italiens va donc consister à sonder discrètement autant la Triple Alliance que la Triple Entente afin de savoir quel butin celle-ci serait prête à leur concéder si le Royaume s’engageait à ses côtés !
Et à ce petit marchandage, c’est la Triple Entente, qui n’a évidemment aucun territoire… à perdre (!) qui va finir par l’emporter : le 26 avril 1915, le Pacte de Londres promettra aux Italiens, en cas de victoire, l’essentiel de ce qu’ils réclament sur l’Autriche-Hongrie, mais aussi des gains en Albanie, en Turquie et même en Afrique, ce qui, un mois plus tard, autorisera le Royaume à changer d’alliance et à déclarer officiellement la guerre à l’Autriche-Hongrie…
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