… le Royaume de Grèce représente quant à lui un véritable casse-tête autant pour la Triple Entente que pour la Triple Alliance, d’abord parce qu’il a des accords politiques, commerciaux et militaires - et notamment, et comme nous l'avons vu, des achats de dreadnought - avec l’une et l’autre, mais aussi parce son ralliement à l’un ou l’autre camp a toutes les chances de précipiter l’Empire ottoman… dans le camp opposé !
Et comme tout le monde, les Grecs ne se privent certes pas de faire monter les enchères et de vendre leur éventuelle participation au plus offrant !
Pour ne rien arranger, les Grecs sont eux-mêmes déchirés à l’interne entre les partisans du très autocratique et très germanophile Roi Constantin Ier, par ailleurs beau-frère du Kaiser Guillaume II (!), et ceux du tout aussi autocratique Premier Ministre Elefthérios Venizélos, quant à lui favorable à la Triple Entente - les deux hommes, et leurs partisans respectifs, se haïssant bien entendu cordialement !
Si on y ajoute une alliance militaire avec la Serbie, mais aussi la crainte de se retrouver en conflit avec la Bulgarie, qui le 5 octobre 1915 s’engagera aux côtés de la Triple Alliance contre des livraisons de charbon et la promesse de territoires en Macédoine serbe (!), l’imbroglio est total et bien malin qui, à Paris, Londres, Berlin, Vienne ou Saint-Petersbourg, serait en mesure de prédire dans quel sens le vent finira par souffler à Athènes !
En définitive, les Grecs ne s’entendent que sur une seule chose : ne s’engager dans cette guerre que si et seulement si leur pays a la garantie d’en sortir victorieux et surtout avec un important accroissement territorial, obtenu si possible au détriment de l’Empire ottoman,… lui aussi ardemment courtisé par les uns et les autres depuis aout, mais sur le point de basculer du côté de l’Alliance…
Et comme tout le monde, les Grecs ne se privent certes pas de faire monter les enchères et de vendre leur éventuelle participation au plus offrant !
Pour ne rien arranger, les Grecs sont eux-mêmes déchirés à l’interne entre les partisans du très autocratique et très germanophile Roi Constantin Ier, par ailleurs beau-frère du Kaiser Guillaume II (!), et ceux du tout aussi autocratique Premier Ministre Elefthérios Venizélos, quant à lui favorable à la Triple Entente - les deux hommes, et leurs partisans respectifs, se haïssant bien entendu cordialement !
Si on y ajoute une alliance militaire avec la Serbie, mais aussi la crainte de se retrouver en conflit avec la Bulgarie, qui le 5 octobre 1915 s’engagera aux côtés de la Triple Alliance contre des livraisons de charbon et la promesse de territoires en Macédoine serbe (!), l’imbroglio est total et bien malin qui, à Paris, Londres, Berlin, Vienne ou Saint-Petersbourg, serait en mesure de prédire dans quel sens le vent finira par souffler à Athènes !
En définitive, les Grecs ne s’entendent que sur une seule chose : ne s’engager dans cette guerre que si et seulement si leur pays a la garantie d’en sortir victorieux et surtout avec un important accroissement territorial, obtenu si possible au détriment de l’Empire ottoman,… lui aussi ardemment courtisé par les uns et les autres depuis aout, mais sur le point de basculer du côté de l’Alliance…
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